1. Suite de ma rencontre avec Rachel, souvenirs d'adolescence


    Datte: 02/04/2018, Catégories: fh, ff, hplusag, jeunes, alliance, profélève, hépilé, piscine, école, Voyeur / Exhib / Nudisme init, confession, Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe

    ... présentai devant Sophie aussi nue que le jour de ma naissance. Elle avait à peine levé les yeux de son ouvrage. Je me dirigeai avec la même aisance feinte vers le lavabo puis branchai mon sèche-cheveux.
    
    — Mais t’es vachement bien foutue !
    
    Ma voisine venait probablement de lever les yeux et je sentis ou plutôt j’imaginai son regard détailler mes épaules, mon dos mes fesses, mes jambes. C’était la première fois que je me présentai complètement nue devant une autre personne à l’exception faite de ma maman et de notre médecin de famille et encore. La seule fille que j’avais vue nue était une cheftaine qui était aux guides avec moi. Comme une fulgurance, il me revint le souvenir d’une scène qui obsédait mes rêveries les plus secrètes. À l’occasion d’un camp d’été dans le Vercors, nous avions construit des douches en assemblant des tiges de noisetier sur lesquelles était tendue de la toile de jute. Alors que je me glissai sous l’arrosoir dont l’anse était enfilée sur une branche et qui, en tirant sur une ficelle, laissait l’eau couler en pluie, j’avais remarqué que la toile était légèrement déchirée. Poussée par une curiosité toute naturelle d’adolescente je m’étais approchée et avait glissé mon regard à travers l’interstice.
    
    Ma voisine de douche était Isabelle, une cheftaine qui était venue renforcer la maîtrise pour la durée du camp. Entièrement nue, elle était occupée à savonner ses cheveux. Voyant ses yeux clos j’en avais profité pour détailler le corps de ce que je ...
    ... considérai comme celui d’une vraie femme. J’étais alors très jeune et la vision de ses seins me fascinait. Ils étaient lourds et gonflés comme des fruits mûrs avec de larges aréoles et des mamelons sombres. Je ne pouvais détacher mon regard de cette scène et reculai sans faire de bruit quand je la vis rincer ses cheveux courts. Immobile, tentant de maîtriser ma respiration j’écoutai l’eau couler sur le caillebotis de bois puis le bruit de la serviette qui frottait sa peau. Un mélange de honte et de curiosité s’agitait en moi et me pétrifiait. Mon souffle retenu me sembla faire le bruit d’un soufflet de cheminée et je restai sans bouger, imaginant que le moindre mouvement allait trahir ma présence.
    
    Je n’avais pourtant aucune raison de rester ainsi immobile, les pieds nus sur le bois glissant, et tentai au milieu des sentiments contradictoires qui s’opposaient en moi d’imaginer une porte de sortie. J’avais l’impression d’être en faute et d’en avoir déjà trop vu. Je n’osais pas bouger quand j’entendis comme une légère plainte de l’autre côté du tissu. Je m’approchai à nouveau avec précaution et collai, intriguée, mon œil sur le bord la fente du rideau. Je restais saisie de surprise et d’interrogation. Isabelle s’était accroupie comme si elle faisait pipi et je voyais sa main s’agiter entre ses cuisses. Mon regard était comme magnétisé par la scène.
    
    Isabelle tenait sa brosse à cheveux dans sa main et je distinguai maintenant parfaitement le manche qu’elle introduisait entre ...
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