1. Suite de ma rencontre avec Rachel, souvenirs d'adolescence


    Datte: 02/04/2018, Catégories: fh, ff, hplusag, jeunes, alliance, profélève, hépilé, piscine, école, Voyeur / Exhib / Nudisme init, confession, Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe

    ... Rachel, on traîne dans les vestiaires ? Tu n’as pas trouvé la lumière depuis tout à l’heure. C’est ce qui t’a empêché de te changer n’est-ce pas ?
    
    Je devais avoir l’air abrutie, et tentai de balbutier je ne sais quoi.
    
    — À moins continua-t-il, que ce ne fut pour pouvoir épier tout à loisir un homme nu sous la douche ?
    
    Il souriait et son visage exprimait non pas de la menace, mais une joie non feinte, cette satisfaction du chasseur qui vient de trouver sa proie qui se croyait bien à l’abri des vues.
    
    — C’est cela. N’est-ce pas ?
    
    J’essayai à nouveau de prononcer quelques paroles d’explication, mais tout se brouillait dans mon esprit.
    
    — Je ne suis pas dupe, tu sais. Depuis le début, j’avais deviné que la petite lueur dans l’entrebâillement de la porte, c’était le reflet de la lumière sur la médaille que tu portes autour du cou. Il va être difficile de nier. Tu ne crois pas ?
    — Mais je n’ai pas fait exprès, tentai-je comme une vaine tentative d’explication.
    — Probablement, mais cela ne t’a pas empêché de continuer à regarder. De tellement regarder que tu en a même oublié de te changer. Est-ce que cela t’a plu, au moins ?
    
    Prise, comme une enfant, la main dans le pot de confiture, et inconsciemment ravie de la situation, je laissai échapper bien malgré moi un petit « oui » comme une plainte.
    
    — Je n’ai pas bien entendu Rachel, cela t’a-t-il plu ?
    
    Je répétai machinalement un nouveau « oui » à peine plus audible que le premier.
    
    — Eh bien, puisque cela te ...
    ... plaît, pourquoi en rester là. Tu vois nous sommes seuls et je vais te laisser à loisir observer de plus près tout ce que tu as épié tout à l’heure.
    
    Il se tenait dans la lumière blanche qui maintenant éclairait toute la cabine. Totalement nu, lisse et brillant comme un bronze antique. Malgré son âge – mais est-ce à partir de ce moment-là, qu’est né mon fantasme pour les hommes plus âgés ? – il était éblouissant de beauté.
    
    — Ne baisse pas les yeux, regarde-moi, tu es toute rouge, je te fais peur ? Je suis désolé, ce n’est pas mon intention.
    — Oh non, je n’ai pas peur. Je suis cramoisie de honte c’est tout, c’est moi qui suis désolée.
    — Allons, il n’y a rien de mortel. Ta curiosité est plutôt flatteuse. Je te l’avoue cela me fait autant plaisir qu’à toi.
    
    Tout en parlant, il avait pris délicatement entre ses doigts la serviette que je serrais contre moi et l’avait reposée avec autant de lenteur sur le banc de bois. Il se saisit avec la même douceur de ma main et la posa, paume ouverte sur un de ses pectoraux.
    
    Nous nous taisions, sachant qu’une seule parole pouvait rompre l’équilibre fragile du charme insolite qui nous enveloppait. Il amorça un lent mouvement de caresse en guidant ma main comme dans une danse nouvelle et lente. Il accompagna quelques minutes ce délicieux ballet puis me sentit apaisée, conquise, il posa ses deux paumes ouvertes sur mon visage. La fraîcheur de sa peau apaisa la rougeur qui m’avait envahie, et calma le feu qui incendiait mes joues. Je ...
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