1. Monsieur Leloup, ou l'oiseau mort


    Datte: 31/03/2018, Catégories: fh, fhh, hplusag, poilu(e)s, handicap, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... le cou, son odeur poivrée imbibe mes narines. Tout doucement, il m’ouvre, écartant mes pistils. Il atteint mon bouton, le frôle, le cajole, le pince, l’étire, le relâche. Je suis sa poupée docile, haletante, au bord du nirvana. Il enfonce ses doigts ; mon ventre s’agite malgré moi. Il accélère son va-et-vient ; un flot impétueux jaillit de mes tréfonds, je crie, je le mords, la jouissance me dévore.
    
    Intégralement vidée, je retombe sur le dos, ferme les yeux. Je plonge quelques instants dans l’inconscience bienheureuse qui suit l’intense plaisir vécu par mes sens exacerbés par une période trop longue de chasteté.
    
    Les yeux fermés, alanguie, les jambes ouvertes, je l’attends pour une nouvelle charge, plus complète cette fois-ci. Je vais lui demander d’enfiler un préservatif ; je suis prudente quand même… Il tarde ; il doit s’être déshabillé et range ses vêtements. Étonnant, il ne m’a paru pourtant pas très soigneux, lorsque je me suis subrepticement introduite dans sa chambre…
    
    Je m’éveille, je me suis assoupie. J’ouvre les yeux : personne ! Combien de temps ai-je somnolé ? Où est-il donc passé ? Bien sûr, il doit être à la salle de bain, je l’ai copieusement mouillé. À regret, péniblement, je me lève. Personne non plus ! Qui est donc cet homme, le premier à ne pas vouloir m’ensemencer rapidement et qui, après m’avoir donné un intense plaisir, s’évanouit ainsi sans satisfaire le sien ? J’hésite : le retrouver dans sa chambre ou l’attendre lascivement sous ma couette ...
    ... ? J’opte pour la seconde solution.
    
    Dimanche matin. Il fait grand jour quand je m’éveille, seule dans mon lit. S’il n’y avait ma nuisette bizarrement posée sur ma lampe de chevet et mon shorty jeté à même le sol, je pourrais croire que j’ai fait hier un de ces rêves érotiques qui m’assaillent parfois. Il a disparu. J’ai honte à double titre : je me suis livrée corps et âme à un pervers sexuel, et j’ai dû faire une bourde qui l’a fait fuir ! Ni vraiment sage, ni totalement satisfaite ! Je me sens terriblement mal à l’aise.
    
    Après une douche tonique et un copieux petit déjeuner, je décide de me plonger dans mes révisions. Mais les images de mon aventure nocturne ne cessent de me revenir à l’esprit, et je décide de prendre le taureau par les cornes, si je puis dire. Sans bruit, je rejoins la chambre de M. Leloup ; il me faut des explications. Je frappe, pas de réponse. J’ouvre : personne, le désordre habituel, même pas un petit mot griffonné à mon intention. Le mystère s’épaissit !
    
    Je traînasse jusqu’en milieu d’après-midi, peu studieuse, puis je file voir ma tante. Dès qu’elle me voit, elle me lance :
    
    — Ça va, Élodie ? Tu as une tête de papier mâché, aujourd’hui ! Toi, tu as dû faire la fête hier soir… Un beau garçon ?
    — Euh non, j’ai étudié tard… Et, avant, j’ai partagé une salade avec M. Leloup.
    — Avec M. Leloup ? C’est bien, il est rarement là. C’est bien que tu t’en occupes en mon absence ; c’est un homme qui a connu tellement de souffrances !
    
    Je n’ose pas ...
«12...8910...17»