1. Monsieur Leloup, ou l'oiseau mort


    Datte: 31/03/2018, Catégories: fh, fhh, hplusag, poilu(e)s, handicap, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... a eu un homme dans sa vie, mais elle a toujours réussi à éluder finement mes questions sur le sujet. Par contre, elle a des envolées féministes, voire quasifemenistes assez savoureuses pour critiquer les hommes en général. Bref, j’ai découvert en trois mois une vieille dame de charmante compagnie, avec laquelle je vis de bon cœur.
    
    Notre train-train quotidien a été bouleversé il y a un mois par l’installation dans la chambre du fond de l’appartement, qui dispose d’une entrée indépendante, d’un homme d’une cinquantaine d’années, monsieur Leloup, proche d’une relation provinciale de ma tante. Grand, sec, avec un visage en lame de couteau, des yeux noirs très enfoncés, une grosse moustache poivre et sel, le nouveau colocataire m’a inspiré d’emblée une certaine crainte. J’ai redouté que cet intrus casse le charme de notre relation. En fait, il est très souvent absent et n’a partagé que trois de nos dîners, au cours desquels, malgré sa froideur silencieuse teintée d’un certain mépris, il a révélé qu’il travaille dans le commerce des œuvres d’art en parcourant le monde. En sa présence, Adèle a manifesté de véritables talents de cuisinière sans jamais aborder son souhait de libérer les femmes du joug des hommes !
    
    J’assume donc ma nouvelle vie d’étudiante sage et studieuse, détachée du carcan de sa province natale. Les deux seuls points négatifs dans ma nouvelle vie sont la durée des trajets pour me rendre à la fac et une vie affective et sexuelle quasi monacale, ponctuée ...
    ... seulement de deux aventures sans lendemain avec des camarades de fac depuis mon arrivée.
    
    ooooOOOOoooo
    
    Sur les conseils insistants de ma mère, je suis allée tous les jours voir Adèle depuis son hospitalisation. J’ai dépensé une petite fortune en boîtes de chocolats dont elle raffole et qu’elle offre avec générosité à tout l’hôpital ! Elle a assez vite récupéré, au moins sa tête après son léger accident cardio-vasculaire, et le médecin lui a prescrit un transfert dans une maison de repos médicalisée de banlieue (ah, les déplacements en région parisienne !) alors qu’elle croyait pouvoir rentrer chez elle.
    
    Selon ses directives, je m’occupe du chat, un gros matou qui ne m’est même pas reconnaissant des attentions félines que je lui porte, j’arrose les plantes consciencieusement, ce qu’elles ont l’air, elles, d’apprécier, et je lave et repasse les effets de monsieur Leloup, lorsque celui-ci les laisse dans la corbeille à linge, ce qui l’a laissé indifférent ; je ne l’ai croisé que deux fois depuis l’hospitalisation de ma tante, et son mutisme habituel ne m’a permis d’entendre que de secs :
    
    — Bonjour, Élodie…
    
    De manière surprenante, ce soir, il n’a pas repris son linge repassé à l’office, comme il le fait chaque semaine. Je décide donc, un peu intimidée, d’aller le lui porter dans sa chambre. J’entre, après avoir frappé. Personne ; la pièce est sombre, beaucoup plus que la mienne. J’ouvre la petite fenêtre, ça sent le renfermé. Quelques vêtements sont jetés sur une chaise, ...
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