1. Monsieur Leloup, ou l'oiseau mort


    Datte: 31/03/2018, Catégories: fh, fhh, hplusag, poilu(e)s, handicap, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... mes fesses, largement exposées, et ce sein qui semble tendu par un désir ardent. Je serais vraiment nue, là, maintenant, devant lui, je n’aurais pas plus honte… Mais je suis sagement assise, correctement vêtue, dans cet appartement vieillot pour servir de muse à celui que je rêvais il y a peu d’envoyer en prison !
    
    Sa langue peu à peu se délie, et tout en crayonnant, il me parle de son métier, de ses voyages, de Buenos Aires et de New York, dont il revient. Je ne réponds que par de brèves onomatopées, mais son monologue est intéressant et me fait rêver. Mon ressentiment à son égard peu à peu s’évanouit. Je le regarde aussi. Ses traits sont certes tranchés, comme coupés au couteau, mais il émane de lui une certaine assurance protectrice, une virilité contrôlée que l’âge a renforcée. Son regard est perçant, sa moustache souriante.
    
    ooooOOOOoooo
    
    Voilà bientôt deux heures qu’il affine mes visages. Lorsqu’il m’a demandé ce que je pensais des deux premiers croquis qu’il avait achevés, je lui ai dit franchement que mes traits me paraissaient trop lourds sur celui où, assise, je me fais les ongles des pieds, et qu’il avait exagéré ma poitrine sur celui où je sors de la douche. En souriant, il m’a répondu :
    
    — Pour les traits, c’est d’accord, je vais les reprendre. Pour ton buste, par contre, je te trouve bien sévère !
    
    Une crise de fou-rire conjointe nous a obligés de cesser l’espace d’un moment la séance de retouches. Lorsque je sens qu’il va achever ses retouches, ...
    ... presque malgré moi, en toute spontanéité, je lui propose de manger un morceau avec moi.
    
    Surpris, il me dévisage longuement, de manière plus chaleureuse que celle dont il me gratifiait les fusains à la main, et il me répond :
    
    — Pourquoi pas ? Mais tu ne sors pas ce soir ? C’est samedi !
    — Euh, non, je n’ai rien prévu, dis-je dans un mensonge. Attention, je ne suis pas une cuisinière de la qualité d’Adèle !
    — Bon, ne t’en fais pas pour ça. Je vais porter mes œuvres dans ma chambre, bien que cette pièce puisse être visitée par une cambrioleuse. De toute façon, ce doit être elle qui décide de leur destin.
    
    En un tour de main, je déniche des gésiers de canard confits et me lance dans la préparation d’une salade périgourdine. J’ai droit à ses félicitations pour l’esthétique de mon dressage, et il disparaît à nouveau pour revenir avec une bouteille de Cahors dénichée je ne sais où.
    
    M. Leloup me complimente à plusieurs reprises pour ma salade, pourtant assez simple, se ressert par trois fois et remplit mon verre dès qu’il est vide, moi qui n’ai guère l’habitude de boire du vin… J’ai droit à une batterie de questions sur ma famille, mes études, mon adaptation à la vie parisienne. Il aborde aussi un sujet bien plus personnel :
    
    — Il en a de la chance, ton copain, de sortir avec une fille comme toi ! Tu ne l’as jamais amené ici ? Tu redoutes la réaction de ta tante ? Profite de son absence, comme toutes les autres filles de ton âge !
    — Euh, dis-je, gênée, mon copain est resté ...
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