1. Monsieur Leloup, ou l'oiseau mort


    Datte: 31/03/2018, Catégories: fh, fhh, hplusag, poilu(e)s, handicap, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... pour me préparer un thé. J’hésite sur le programme de la soirée : continuer mes révisions ou regarder une toile suivie d’une sortie en boîte avec Mylène. C’est alors que j’entends des pas s’approcher. À tout hasard, je mets mon portable en positionSOS…
    
    Son immense silhouette s’encadre dans la porte et il me lance de sa voix caverneuse :
    
    — Bonsoir, Élodie, merci pour les chemises !
    
    Je plonge la tête dans ma tasse de thé et pique un fard de débutante. Quelle idiote je suis ! J’ai laissé ses chemises propres dans sa chambre ! Il reprend :
    
    — Tu es un as du repassage ! Comment va ta tante ?
    — Heu, je l’ai vue hier soir… Bien, elle n’a qu’une envie : sortir de la maison de repos, dis-je d’un ton qui me semble bien peu naturel.
    — Cela ne m’étonne pas d’elle, elle a un tel tempérament ! répond-il en saisissant une chaise sur laquelle il s’assoit à califourchon en me faisant face.
    
    Il me fixe en silence, je n’arrive pas à soutenir son regard.
    
    — Tu es une fille curieuse, Élodie, enfin, je veux dire trop curieuse !
    
    Je pique un nouveau fard, encore plus violent. Ma main s’approche de mon portable… Il continue :
    
    — Ce n’est pas bien de fouiller dans les affaires d’autrui !
    
    Je me cabre, m’étouffe presque d’indignation. Je lui lâche mon venin :
    
    — Et vous croyez que c’est bien d’espionner les jeunes femmes nues dans leur salle de bain ?
    — Mais je ne t’espionne pas, je ne fais que tenter d’immortaliser ta beauté. Ça te heurte de te montrer nue ? Tu ne l’as ...
    ... jamais fait ?
    — Euh, non, oui, enfin… j’ai déjà passé des vacances en camping avec un copain au Cap d’Agde.
    — Alors, où est le mal ?
    — Heu, là-bas, c’était différent, c’est moi qui me dénudais de mon plein gré !
    — Et dans ta salle de bain, tu ne dénudes pas de ton plein gré ?
    
    Je bafouille, furieuse, contre lui et surtout contre moi d’être aussi maladroite dans mes propos :
    
    — Oui, mais c’est vous qui êtes là !
    — Donc, rétorque-t-il avec un large sourire qui éclaire son sombre visage, si je t’avais vue au Cap d’Agde, tu aurais remis tes vêtements ?
    
    Je m’emmure dans un silence gêné, évitant son regard, tentant de maîtriser mon souffle. Il reprend :
    
    — Élodie, j’ai un service à te demander. Voilà, je voudrais que tu poses pour moi… enfin, comme tu es là, habillée, assise à cette table. J’ai besoin de parfaire les traits de ton visage. Tu es d’accord ?
    — Euh… Mais que ferez-vous des dessins, après ?
    — Si tu es d’accord, on peut les mettre en vente ; je te donnerai un pourcentage. Sinon, je les garderai, ou te les offrirai, si tu en veux.
    
    Je me rends compte qu’à ce stade, je n’ai guère de raison de repousser sa proposition. Je marmonne du bout des lèvres mon acquiescement, lui propose un thé, qu’il accepte. Pendant que je le prépare, il va chercher ses dessins.
    
    Lorsqu’il revient, il en déroule un sur la table, celui où mon visage n’était pas achevé. Il me toise, et commence à faire courir la pointe de son fusain sur le papier. Je ne peux m’empêcher de regarder ...
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