1. Monsieur Leloup, ou l'oiseau mort


    Datte: 31/03/2018, Catégories: fh, fhh, hplusag, poilu(e)s, handicap, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... pose plus ses embarrassantes questions ; mon plan est au point mort. Par deux fois, j’ai croisé mon tourmenteur et ai eu droit à de sèches salutations. Pourtant, je passe de plus en plus de temps dans la salle de bain ; je me maquille avec une lenteur contenue, je prends des poses lascives, bombant ma poitrine, accentuant la courbure de mes hanches. Une fois où j’ai cru sentir la présence de M. Leloup de l’autre côté de la cloison, j’ai même appuyé mon sein contre son trou d’observation, comme si je voulais faire de sa pointe une arme pour l’éborgner. Mais elle était trop épaisse, et probablement pas assez acérée pour parvenir à cette fin ! Je me suis souri à moi-même en imaginant les titres de la pressetrash le lendemain matin : « Elle crève l’œil de son mateur avec la pointe de son sein ! ».
    
    Étrangement, ces séances de poses imaginaires me font de plus en plus d’effet ; j’en sors troublée et presque même déçue. La nuit, j’en arrive à rêver de devoir me soumettre aux assauts effrénés de mon colocataire, et me réveille toute humide et en manque. Il me faut agir…
    
    Je profite d’un samedi matin pour inspecter à nouveau le local contigu à la salle de bain. Rien n’y a changé, tout au plus le fusain me paraît-il davantage consommé. Une pile de chemises dans les bras, je vais frapper à la chambre de M. Leloup. Comme personne ne répond, je pousse prudemment la porte. Toujours le même désordre… J’écarte le rideau : le chevalet n’y est plus. La grande armoire, elle, est fermée à ...
    ... clé. L’enquête de l’inspecteur Élo patine… Par conscience professionnelle, je vérifie sous le lit. J’y découvre le chevalet, soigneusement plié, et un grand carton à dessins. J’hésite, le saisis, l’ouvre sur le lit. Il contient une dizaine de dessins.
    
    La plupart représentent deux filles, une fluette et une frisant l’obésité, dont les mains et les lèvres s’activent sans vergogne sur la plastique de l’autre. Des disciples de Lesbos, visiblement en poses pour le crayon du peintre. Je retrouve les deux dessins me concernant, ainsi qu’un troisième, à l’état d’ébauche. Je suis de trois quarts arrière, la tête retournée vers l’artiste, les jambes un peu écartées, nouant sur le devant l’agrafe de mon soutien-gorge dont les bonnets pendent, ridicules, dans mon dos. Enfin, je suppose que c’est moi, car les traits du visage ne sont pas encore dessinés. Mais mon sein gauche avec son grain de beauté pointe de manière scabreuse un profil érigé presque en direction du dessinateur. La colère que j’avais éprouvée lors de ma première découverte a fait cette fois place à un trouble malsain. Il continue donc à m’espionner, mais d’une manière presque douce, insidieuse, sans même avoir un geste trahissant sa présence, comme si je ne représentais qu’un modèle glacé. Il ne me croque qu’au figuré !
    
    Toute la journée, j’ai tant bien que mal essayé de réviser, les examens de milieu d’année se profilant dangereusement. Mais j’ai bien du mal à me concentrer. En fin de journée, je rejoins la cuisine ...
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