1. Monsieur Leloup, ou l'oiseau mort


    Datte: 31/03/2018, Catégories: fh, fhh, hplusag, poilu(e)s, handicap, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... Dans ma vie, j’ai connu beaucoup de femmes. Certes, la plupart étaient moins belles et fraîches que toi. Mais…
    — Vous êtes marié et ne voulez pas la tromper, c’est ça ? dis-je en l’interrompant.
    
    Il éclate d’un rire franc, écarte une mèche rebelle qui tombait sur ma joue, et continue :
    
    — Non, non, ce n’est pas ça. Mais il y a quelques années, on m’a découvert une maladie à un stade avancé. Peu de médecins croyaient que je pouvais m’en sortir… et je m’en suis sorti.
    — Et… ?
    —Et les rayons et la chimio ont eu raison de ma virilité. C’est depuis ce moment-là que je me suis mis à dessiner des nus ; c’est pour moi comme continuer à faire l’amour aux femmes.
    
    Au fur et à mesure de son histoire, sa voix devient plus rauque. De gros sanglots jaillissent de mes yeux ; il me prend dans ses bras, tentant de me consoler. Je me blottis dans ses bras, nous restons un long moment ainsi, un peu comme deux corps flottant à la dérive…
    
    ooooOOOOoooo
    
    Ce sont ses caresses qui me réaniment, des caresses presque chastes et, si je n’étais pas nue, j’aurais pu les croire prodiguées par mon père.
    
    Alors je lui raconte tout, l’angoisse qu’il avait générée chez moi, le piège que j’avais conçu, le cinéma que je m’étais fait dans la tête, comment j’étais devenue presque une héroïne ayant permis l’arrestation d’un dangereux psychopathe. Il rit de bon cœur à mon histoire et me dit être prêt à faire de la prison pour moi. Je ne peux cependant m’empêcher d’ajouter à la fin de mon récit ...
    ... :
    
    — J’aurais tant aimé me donner à vous, être l’esclave de vos caprices les plus fous !
    
    Je me mords la langue en achevant cette phrase, consciente d’avoir commis une gaffe. Il marque un temps d’arrêt, prend mon visage entre ses mains et me susurre un étrange :
    
    — Pourquoi pas ? Es-tu libre demain soir ?
    — Oui, pourquoi ?
    — Tu verras… Mais à mon tour de te faire une confidence : je voudrais que tu sois encore plus femme.
    — Comment ça ?
    — Tu es habillée comme un souillon, enfin, je veux dire, une étudiante désargentée. J’aimerais que tu soignes plus ta tenue, dessus et dessous, que tu te fasses sexy et attirante.
    
    Je reste songeuse. Il est vrai que, ne recherchant pas la séduction à la fac, je suis en permanence en jean et blouse peu suggestive…
    
    — Ne t’inquiète pas, je m’en occupe, me dit-il d’un ton rassurant. Couvre-toi, tu vas prendre froid. Je dois te quitter, j’ai un vernissage.
    
    Ce soir-là, j’ai étudié tard. Mes neurones fonctionnaient parfaitement…
    
    ooooOOOOoooo
    
    Je traîne un peu en ce samedi matin. Ménage, lessive, corvées traditionnelles du week-end. Au retour de ma visite à la maison de convalescence, je trouve trois paquets sur le pas de ma porte, assortis d’un petit mot :
    
    — Fais-toi belle. Je t’invite à dîner ce soir ; je viens te prendre à 21 heures.
    
    Dans le plus gros, il y a une paire de superbes bottes noires montantes, avec des talons prononcés. Le second contient un ensemble en lycra rouge, jupe très courte et blazer avec un zip en ...
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