Agnès, babby-sitter
Datte: 04/03/2020,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
hplusag,
extraoffre,
autostop,
douche,
ffontaine,
confession,
Auteur: P.R. De Montels, Source: Revebebe
... raconter un peu ces années où nous ne nous voyons plus ou du moins durant lesquelles je ne fréquentais plus ses parents, mes amis.
— J’ai fait un bac scientifique que j’ai eu à dix-huit ans. Je suis rentrée en fac à Paris, car je voulais m’éloigner de mes parents. Je les aime beaucoup, mais vivre tout le temps ensemble altérait mon amour filial. Je voulais plus de liberté, moins de contrôle. À Paris j’ai trouvé une chambre d’étudiant pas trop loin de la fac que je fréquentais. Ne voulant augmenter la charge financière de mes parents du fait que je ne vivais plus chez eux, j’ai cherché un boulot compatible avec mes horaires de cours. Ce qui m’est apparu l’idéal c’est de me proposer comme baby-sitter. C’est un travail de soirée ou de nuit assez compatible avec une activité d’étude pendant que les enfants jouent ou dorment. Après un mois de recherche et plusieurs propositions qui ne me convenaient pas pour diverses raisons, je trouvai ce qui m’a paru l’idéal et à cinq minutes de mon logement.
C’était un jeune couple, la trentaine, avec un petit garçon ou plutôt un bébé à l’époque de trente-six mois. Lui était notaire fraîchement installé et elle avocate fiscaliste dans un gros cabinet. Très sympathiques au premier abord. Ils m’ont reçue ensemble à l’entretien d’embauche. Le courant est passé rapidement et le samedi suivant je gardais le petit Jan jusqu’à leur retour à minuit.
— Durant les premiers mois, ils faisaient appel à moi deux à trois fois par semaine, car ils ...
... sortaient assez pour le plaisir ou pour le travail. Puis la fréquence a augmenté et surtout leur retour se faisait de plus en plus tard ce qui me gênait un peu, car je rencontrais peu de monde sur mon trajet de retour ce qui m’inquiétait tout de même un peu. Nous en avons parlé et ils m’ont proposé de déménager dans la chambre inoccupée qui était située à l’étage près de la chambre de Jan. Je me retrouvais donc avec un logement gratuit et une petite rémunération forfaitaire. Cela me convenait très bien. Le seul point un peu délicat était que la salle d’eau à laquelle j’avais accès avait sa porte d’entrée située en face de la porte de leur chambre, leur propre salle de bain étant contiguë à leur chambre. Cela m’obligeait à avoir toujours une tenue correcte quand je me rendais à la salle d’eau au cas où nous nous croiserions.
— Du fait que j’habitais dorénavant chez mes employeurs, j’avais beaucoup plus l’occasion de les voir, de les côtoyer, d’échanger quelques paroles. Des bribes de phrases entendues lors de quelques échanges j’ai retenu qu’ils semblaient avoir une vie assez mouvementée professionnellement, et assez libre.
— Quelques semaines après ma nouvelle installation Sylvie, c’était son nom, s’est absentée pour un week-end de séminaire dans le cadre de son travail. Bernard m’a proposé que, plutôt que de dîner seuls chacun de son côté, nous dînions ensemble à l’appartement. Bernard était un beau gars à l’allure sportive et à la conversation agréable. C’est avec plaisir ...