Dans la villa
Datte: 02/03/2020,
Catégories:
fh,
amour,
fdanus,
fsodo,
hdanus,
hgode,
init,
fsodoh,
Auteur: Eroslibré, Source: Revebebe
... tressaillent, la toison sombre et fournie qui recouvre vos omoplates, descend jusqu’au creux de vos reins puis se répand, noire et abondante, sur vos fesses. Elle vous habille. Je la touche, je la frôle, je souffle dessus. Vous sentez mon souffle ?
— Oui.
— J’ai envie de la brosser, de la peigner, et même de la tailler. Les marques de votre virilité me font craquer. Vous tremblez. Vous avez froid, ce n’est pas possible, il doit faire plus de 20 degrés dans ma chambre. Dans quelques minutes le soleil va s’inviter dans la chambre, il nous submergera de sa lumière et de sa chaleur. Ou alors, vous avez peur ! Je ne le crois pas. Rassurez-vous, je ne vous veux aucun mal si ce n’est que votre plaisir s’incruste durablement dans votre chair. Relâchez-vous, abandonnez-vous ! La pulpe de mes doigts et mon souffle vous caressent.
— C’est chaud et frais à la fois.
— Il me faudrait une plume pour vous caresser. J’en ai ramassé quelques-unes sur la plage mais elles sont en bas, dans la cuisine, et je n’ai pas envie d’aller les chercher. Je ne parviens pas à décrypter les motifs de votre string, une calligraphie étrange entremêlée dans une transparence osée. La ficelle, enfin ce qui en tient lieu, disparaît aussitôt qu’elle s’engage dans votre fente. Je ne la distingue plus. Cela doit être profond, une vraie crevasse. Dois-je prendre des précautions pour me glisser au sein de cet univers ou est-ce sans risque ?
— Il n’y a aucun danger. Vous décoderez parfaitement tous les secrets de ...
... cette autre part de moi-même.
— Je me lance dans ma quête sensuelle sans plus attendre. Pouvez-vous écarter les jambes ? Détendez-vous enfin ! Voilà, c’est mieux ainsi. Il ne faut pas que j’oublie votre sexe, il ne m’est plus inconnu mais de là à l’ignorer totalement ?
Je lui obéis, c’est comme si mon corps, rien qu’au son de sa voix, à la teneur des mots qu’elle prononce, des images et des situations qu’ils évoquent aussitôt, tout en demeurant crispé, se préparait naturellement aux sensations pimentées à venir. Il n’y aura aucune violence, j’en suis persuadé, de l’imprévu uniquement. Mes muscles, ma peau et ma chair sont à la fois rassurés et inquiets. Ils se tendent, se détendent, s’assouplissent, s’amollissent puis se crispent de nouveau. Une de ses mains, aux doigts effilés et doux, se pose sur mon sexe.
— Il est déjà bien dressé. Il va être déçu, ce cérémonial épicé n’est pas pour lui. Je vais être là au plus près uniquement pour le sentir vivre et réagir à tout ce qui va se produire. L’avez-vous déjà pris ainsi, sans réellement le tenir enfermé, sans le presser, juste pour être là et attendre qu’il transmette toutes ses émotions à mes doigts ?
— Si. Il n’y a pas si longtemps que j’ai découvert cette sensation, à la fois lointaine et proche. Je me suis surpris à caresser mon gland, peau à peau. Je ne croyais pas qu’elle puisse être aussi soyeuse, qu’elle puisse transmettre autant d’ondes sensuelles, mieux encore que le tissu soyeux d’une pièce de lingerie.
— Vous ...