1. Dans la villa


    Datte: 02/03/2020, Catégories: fh, amour, fdanus, fsodo, hdanus, hgode, init, fsodoh, Auteur: Eroslibré, Source: Revebebe

    Catherine se redresse, elle souffle longuement en contemplant la mer par la baie qui occupe le fond de sa chambre. Elle regarde son réveil, dans quelques minutes Jean-Marie sera à ses côtés, peut-être ne va-t-il pas tarder à la rejoindre tant ses sens doivent être sous une tension extrême, tout comme elle. Que cette attente est longue alors qu’elle attise son corps depuis ce matin, incapable de maîtriser totalement son envie ! Elle se découvre dans le miroir qu’elle a déposé sur le fauteuil en osier près de son lit. Elle est là, cuisses écartées, son microstring blanc, transparent, trempé de sa mouille depuis de longs moments déjà. Une de ses mains glisse sur son mont de vénus douloureux, insatisfait, impatient ; l’autre tient un objet qui l’intrigue et la fascine. Elle l’avait à peine utilisé, se procurer du plaisir avec cette chose longue et souple affublée de la copie proéminente d’un gland à chaque extrémité ne lui avait pas semblé si passionnant que cela. Ses doigts parvenaient à la combler quand les tenailles puissantes du désir se faisaient de plus en plus mordantes.
    
    Elle le trouvait encombrant, impersonnel, mais ce matin elle l’avait extrait de sa valise. Pourquoi diable l’avait-elle amené dans ses bagages ? Depuis son réveil, précipité par la douleur qui vrillait son pubis, elle joue avec lui. Il court sur le ridicule bout de tissu qui couvre sa vulve sans contenir tout à fait sa toison, frotte le renflement de ses lèvres, tente de s’immiscer à l’intérieur de sa ...
    ... vulve. Dès qu’elle sent qu’elle va basculer et se le planter profondément dans son vagin, elle interrompt cette caresse qui la met hors d’elle. Elle parvient à se calmer. Elle porte l’objet frémissant et humide à hauteur de son visage. Une scène érotique s’impose aussitôt à Catherine. Et si elle s’emparait de Jean-Marie avec cette arme sensuelle ? Elle s’imagine en train de fouiller l’anus de son amant et de le pousser à l’extrémité de son plaisir. Elle venait de trouver un complice qui sûrement la comblera à son tour. Elle était encore plus impatiente.
    
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    Notre temps est compté, Catherine prend son train pour Paris en fin d’après-midi, son week-end prolongé se termine aujourd’hui. De mon côté, il me reste encore une journée à profiter sans modération du soleil et de la mer. J’adore ces petits intermèdes de trois ou quatre jours où il est facile de basculer d’un monde à un autre sans se préoccuper de ce qu’on laisse derrière soi. L’espace et le temps se remplissent très vite, la fuite est totale et presque toujours réussie. J’aurais préféré passer encore deux ou trois heures sur le sable à butiner sensuellement, mais elle m’a proposé de la rejoindre dans sa villa.
    
    Je suis impressionné, c’est la première fois que je vais découvrir de l’intérieur une de ces demeures de la fin du 19e siècle, construite pour une grande famille parisienne venue découvrir les vertus des bains de mer. La propriété modeste jouxte celle d’un académicien décédé depuis peu et dont les billets ...
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