Dans la villa - Histoires de Sexe

Dans la villa

... ses lèvres puis entre ses dents. Je sens que mes pointes gonflent et que brusquées par un désir violent, elles l’excitent encore plus. Une douleur aiguë traverse mes poumons mais elle s’efface aussitôt, dès que sa langue mouillée et douce joue avec mes petites excroissances. Cela me chauffe et s’insinue profondément en moi, je me libère d’un seul coup, je respire profondément, je me sens plus fort, riche d’un désir inépuisable.

— C’est bon. Un vrai goût d’homme, légèrement salé ; la mer hier, je pense. J’aurais dû aller à la cuisine et déposer sur vos tétines de la crème chantilly ou de la confiture. C’est un délice. N’avez-vous jamais essayé ?
— Non.
— Je ne dois pas être trop gourmande aujourd’hui. Disons que cela sera pour une prochaine fois. C’est une incitation à nous retrouver et à prolonger nos expériences. Allez ! J’ai assez joué avec ces petites choses attrayantes, il y a encore mieux. Je retire votre pantalon. Pouvez-vous vous retourner car ce matin c’est votre dos qui m’intéresse. Le côté face, je connais, c’est toujours celui-là que vous nous offrez, vous les hommes, et toujours sans aucune réticence, tant vous êtes persuadés que c’est passionnant. Vous ignorez que vos fesses sont souvent belles et qu’elles nous émeuvent. Vos fesses m’excitent depuis le début de nos rencontres. Pourtant je suis frustrée, je n’ai fait que les entrevoir et c’est tout juste si j’ai posé mes mains dessus. N’est-ce pas ?
— Oui.
— Non, ne défaites pas la ceinture de votre ...

... pantalon, je m’occupe de tout, sinon il y a des milliers de sensations qui vont m’échapper. Vous m’appartenez jusqu’à ce que je vous abandonne, non jusqu’au moment où je déciderai d’inverser les rôles. Elle est serrée bien fort votre ceinture. Vous souhaitiez vous cadenasser et m’interdire tout accès ? Ce n’est pas gentil de votre part. Elle lâche enfin. Oh ! Vous portez un string ! Ce n’est pas très sage. N’est-ce pas plutôt réservé aux gays ou aux exhibitionnistes ? Ou est-ce pour me séduire, me tenter, m’amener à poursuivre mon exploration car maintenant je pars à la conquête d’un pays qui m’est inconnu. Je vais assouvir un désir qui me tenaille, devenir un peu homme. Pas en changeant de sexe, je trouve horrible d’avoir deux seins et une queue qui pend entre les cuisses. Je vais me contenter de m’approprier l’autre part de votre sexe. Pouvez-vous lever les pieds l’un après l’autre que nous nous débarrassions de ce pantalon qui nous gêne ? Merci.

Catherine ne dit plus rien, il n’y a plus aucun bruit, je ne perçois plus les mouvements de son corps, est-elle si fascinée par mon dos ? Pourtant elle est bien là, immobile, accroupie derrière moi, que médite-t-elle ? Quel univers érotique, chaotique, mélange d’audace et d’extrême est-elle en train de parcourir à la recherche d’une clé qui lui permettrait de m’ouvrir ? Désire-t-elle me faire jouir autrement ou va-t-elle se contenter de me contempler ?

— J’adore votre dos, vos épaules larges et puissantes, vos muscles qui ...