Marianne - Histoires de Sexe

Marianne

... À la gare, à ma grande surprise, je l’ai aperçue sur le quai dans sa robe noire qui contrastait sur le clair doré de sa peau légèrement brunie. Serrée dans mes bras, elle m’a soufflé à l’oreille :

— Enfin, tu es venu ! Depuis que j’ai posté cette lettre je viens ici à toutes les arrivées de train ! Vois comme je suis heureuse !

Une fois encore, j’ai compris à quel point elle me connaissait. Arrivés à sa voiture garée à l’ombre dans un endroit isolé, je lui ai dit :

— Ne reste pas ainsi ! Mets ta robe vert d’eau que je t’ai apportée. On reprend tout à partir de nos deux ans de mariage, après que je t’aurai à nouveau apprivoisée.

Et je suis sorti un moment de la voiture pour la laisser se déshabiller. Par la vitre j’ai aperçu ses seins dont les pointes s’étaient érigées.Elle n’a pas changé ai-je pensé et cette idée m’a réjoui.

C’est en riant que je me suis assis à ses côtés. Marianne m’a regardé avec un drôle d’air et elle a démarré. Pendant qu’elle conduisait, j’ai posé ma main sur son genou. Le contact de sa peau m’a profondément ému, mais je n’ai pas bougé.

À la maison, sa maman m’a embrassé en me disant :

— Eh bien ! Toi, au moins, tu étais attendu. Pourquoi as-tu tant tardé ?

Bon ! Marianne n’avait rien dit à sa maman. J’ai eu envie de la faire languir et j’ai pensé qu’il serait très excitant d’attendre plusieurs jours avant de vraiment faire l’amour avec elle. Nous avions tant de choses à nous dire et à redécouvrir. Serait-elle d’accord ? À voir ...

... ses pointes dressées chaque fois que nous étions ensemble, ce n’était pas sûr. J’ai pourtant essayé. Après huit jours de ce traitement, Marianne était excitée comme une puce et ce soir-là, j’étais venu la rejoindre dans son lit.

Elle a tout de suite attaqué :

— Dis-moi, Marc, lorsque j’avais quatorze ans, toi tu as fait l’amour avec maman n’est-ce pas ? Et tu l’as aimée ?

La réponse était évidente. J’ai acquiescé.

— Et tu as envie de lui faire l’amour à nouveau ?

Réponse de nouveau positive.

— Et tu le ferais si je te le demandais ?

Ma réponse fut négative.

— Et pourquoi ? conclut-elle d’un air agressif.
— Disons que ton intelligence me comble, que ton corps me satisfait pleinement et au-delà, que tes sentiments envahissent mon cœur et que, par conséquent, tu me suffis largement.

De ses petits poings, elle a criblé mes épaules en faisant mine d’être fâchée, elle m’a lancé :

— Et puis, je veux un bébé pour nous deux, un bébé de toi.

Surprenant mon regard vers ses seins Marianne a ajouté d’un air finaud :

— Oui, bien sûr, c’est un risque à prendre, mais je nourrirai notre enfant, ce sera le meilleur moyen que mes seins retrouvent leur forme et leur couleur initiale. De toute façon j’ai décidé de passer ma vie avec toi, donc il faudra que tu m’aimes, même si mes seins changent. En contre partie, je te donne mon corps, tu pourras en faire ce que tu voudras, quand tu voudras. Je te donne aussi mon cœur.

Marianne, en disant cela, précédait mon ...