Copinage
Datte: 26/03/2018,
Catégories:
couplus,
nopéné,
confession,
consoler,
couple+h,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... ça aussi…
— Mais ton mari a dit aussi que ça dépendait de toi. Il a même ajouté que l’homme propose et que la femme dispose.
Toujours assise sur les genoux de son geôlier, Hélène me regarde intensément.
— Tu as dit ça ?
— Oui, j’ai dit ça.
— Ah bon ? Eh bé ! C’est décidément la journée des surprises !
François la couve du regard, et moi j’attends sa décision. Il y a des moments-charnières dans une vie, et nous sommes tous les trois en train d’en vivre un. Je vois bien que ma femme hésite, qu’elle est partagée, qu’elle voudrait bien mais qu’elle tergiverse, qu’elle lutte intérieurement. C’est François qui casse le silence pesant par une remarque totalement hors propos :
— Ho-ho ! T’as plus de culotte ? dit-il en caressant l’endroit d’une façon impudique par-dessus sa robe légère.
Assez troublée au tout début, ma femme s’offusque quelques secondes plus tard mais elle reste néanmoins assise.
— Mais, mais… T’as besoin de le crier sur tous les toits ? T’es impossible, t’es même pire que mon mari ! Rien que pour ça, je devrais te planter là !
— Ne te fâche pas… Pour moi, ça répond partiellement à la question…
— Ah oui, et en quoi ?
— Eh bien, ça prouve que tu n’es pas contre…
Et là, ma femme ne sait plus quoi dire et elle rougit de plus belle, ce qui lui va bien. Sentant une carte à jouer, j’interviens dans l’échange :
— Pas faux, en effet… Tu fais souvent la même chose avec moi…
— C’est ça, déballe toute notre vie privée ! Bon, écoutez-moi bien, les ...
... hommes. Oui, je ne suis pas contre, mais c’est pas facile à gérer comme situation. Je reconnais qu’il est assez tentant de… enfin… de vivre une petite aventure. Oui, j’ai beaucoup aimé être draguée cet aprèm ; notre balade coquine à trois dans la ville, c’était génial ; mais là, il s’agit une autre étape, moins… moins anodine.
— Je comprends…
— Si tu comprends, accepte le fait que je ne réponde pas tout de suite. Laissons aller les choses et on verra… Ça vous convient, les hommes ?
— Ça me convient, répond François.
— Moi aussi… dis-je par la même occasion.
— Très bien !
Puis elle se lève. François ne tente pas de la retenir.
Puis la soirée se poursuit. Je sentais bien qu’au début ma femme était un peu mal à l’aise, mais très vite nous avons su lui faire oublier l’enjeu. Elle s’est ensuite détendue. François a continué ses compliments, ses petits gestes envers elle, la frôler, la caresser, glisser parfois furtivement sa main sous sa robe. Quelquefois, elle a protesté pour la forme. Occasionnellement, elle s’est contentée de rire un peu. Souvent, elle n’a rien dit, se contentant de sourire.
Il est tard, à présent. Hélène est à nouveau sur les genoux de mon ami, sa tête sur son épaule. Languissante, elle se laisse aller, s’abandonnant aux caresses de François. Le temps semble comme suspendu, figé. C’est François qui rompt la quiétude du moment :
— Hélène… je suis en train de vivre avec toi quelque chose que je n’avais jamais vécu…
— Ah ? Et quoi ? demande ma ...