Copinage
Datte: 26/03/2018,
Catégories:
couplus,
nopéné,
confession,
consoler,
couple+h,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
Il y a peu de temps encore, j’avais un fantasme inassouvi lié à ma femme. Que je vous explique la chose : j’aimerais me promener avec Hélène (ma femme, vous l’auriez deviné) dans les rues d’une ville, accompagné d’un autre homme, d’un complice avec qui partager bien des choses. Au cours de cette flânerie urbaine, en toute discrétion afin qu’elle n’entende pas, il aurait eu l’audace de me confier qu’il était très attiré par ma femme.
Ah, ma femme ! Une jolie brune aux yeux verts, un peu plus âgé que moi, un tantinet complexée par notre écart d’âge de cinq ans, une belle femme avec des seins de petite taille qui oublient souvent le soutien-gorge, un adorable gros popotin ainsi que quelques petits kilos superflus qui arrondissent comme il faut ses courbes, courbes que j’adore ! Elle manque souvent de confiance en elle, malgré son évident sex-appeal, comme beaucoup de femmes qui se dévalorisent face au miroir.
Hélène et Étienne, ça rime très bien et notre couple est solide, mais comme d’autres hommes, j’ai mes petites lubies et fantasmes, comme le trio évoqué au début. J’avais même un jeu de mots pourri pour qualifier tout ceci : Hélène de Trois ; je sais, ça ne vole pas haut, mais ça m’amuse. Pour ma part, je suis assez libéré mais ma femme l’est un peu moins. En effet, son éducation protestante très stricte n’aide pas beaucoup à se libérer et à entrevoir d’autres façons de vivre sa sexualité. Néanmoins, elle savait que si elle souhaitait faire l’amour avec un autre homme ...
... que moi, c’était envisageable sous certaines conditions. En effet, je ne prête pas ma dulcinée à n’importe qui ! Le marché était clair et net ; je lui avais carrément dit lors d’une discussion à ce sujet :
— Chérie, je ne veux pas que tu me trompes dans mon dos, mais si tu veux faire l’amour avec un autre homme ou faire un trio, alors c’est moi qui ôterai ta culote pour révéler ton sublime cul que j’adore !
— Eh bé, Étienne, t’as de drôles d’idées !
— Peut-être, mais on sait jamais ce que réserve l’avenir. Et si tu dois me tromper, je préfère être plus ou moins l’instigateur.
— Ah, la la, t’as franchement des idées biscornues ! Pour un peu, tu irais m’offrir comme ça à un autre homme ?
— Pas à n’importe qui, ma chérie : je veux le meilleur pour toi.
Elle n’avait pas répondu, prenant un air songeur. Parfois nous en reparlions, sans plus. C’était mon fantasme. C’était.
Aujourd’hui, François est avec nous. Je le connais depuis le collège, c’est dire. Nous avons vécu pas mal de choses ensemble, dont des colonies de vacances en tant que moniteurs. D’ailleurs ce fut épique, et pas toujours racontable ! Et puis, comme souvent, l’entrée dans la vie active nous a éloignés, surtout quand il a été muté à l’autre bout du pays. On faisait la fête chaque fois qu’il revenait au pays natal. C’est actuellement le cas durant cette seconde moitié du mois.
— Eh bien, mon François, tu as réussi à avoir deux semaines complètes de ton employeur ? Formidable !
— Eh oui, tout arrive ...