1. Copinage


    Datte: 26/03/2018, Catégories: couplus, nopéné, confession, consoler, couple+h, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... les hommes !
    — C’est toi que je grignoterais volontiers, belle Hélène.
    
    Ma femme sourit, puis s’adressant à moi :
    
    — Dis à ton ami que s’il me grignote, il n’aura plus rien à se mettre sous la dent ensuite !
    — Fais-toi-même tes commissions, ma chérie, il est juste à côté de moi… Mais je reconnais que je ne serais pas contre le fait de te croquer un petit peu, moi aussi…
    — Cannibales, aussi bien toi que lui !
    
    Sur ce, ma chère femme part dans la cuisine. Se levant d’un bond, François lui emboîte aussitôt le pas. Il n’y a pas à dire, il essaie de profiter des moindres occasions ! Il est vrai que son temps parmi nous est limité et qu’il repartira bientôt. Quelques instants plus tard, j’entends une vague conversation, puis comme un petit cri. Intrigué, je m’approche, prenant soin qu’on ne me voie pas. C’est alors que j’entends :
    
    — T’es fou ! Mon mari est dans la pièce d’à côté !
    — Oui, je suis fou ! Je suis fou de toi !
    — Gros niquedouille ! On n’a pas idée ! Et puis retire tes mains de là, voyons !
    — Mais elles sont très bien, mes mains, là ! Et encore là et là !
    
    Puis plus rien. Je risque un petit coup d’œil : ma femme et mon ami sont à présent enlacés et s’embrassent. Je constate au passage que François a les mains très baladeuses et qu’il vient de retrousser la robe légère, mettant à nu le beau cul de ma femme. Alors que je m’apprêtais à revenir au salon, je l’entends murmurer :
    
    — Tu devrais enlever ta petite culotte, ça serait mieux !
    — T’es fou !? ...
    ... Pourquoi je devrais enlever ma culotte ?
    — Pour mieux profiter de ta petite personne ! Allez, retourne-toi, j’ai trop envie de bisouter ton magnifique cul !
    — Ah, ces hommes, j’te jure ! Quand je pense que je croyais que tu ne faisais que dans la grande blonde scandinave !
    — Moi aussi, jusqu’à ce que je découvre tout ce que j’ai loupé avec toi !
    — Niquedouille, va !
    — Ma belle Hélène, je te signale que dans « niquedouille », il y a « nique »
    
    Je l’entends pouffer de rire. Peu après, j’entends des baisers sonores ; je ne cherche pas à vérifier où ceux-ci se sont appliqués. Je retourne m’asseoir dans le salon. Je prends une revue que je commence à lire distraitement en attendant que ça se calme un peu dans la cuisine.
    
    Quelques pages plus loin, François revient tout guilleret avec un bol de petites saucisses dans une main et deux sauces dans l’autre. Enjoué, il pose le tout sur la table basse puis s’assoit à mes côtés. J’en profite pour lui affirmer :
    
    — Je vois que tu as quand même grignoté malgré l’avertissement.
    — Euh, c’est à dire ?
    — Qu’il n’est pas bien difficile de deviner ce qui s’est passé dans la cuisine, surtout en voyant ton visage. Sans parler que tu ne parles pas forcément tout bas.
    — Ah…
    
    Un peu troublé, il me dévisage, cherchant à me sonder pour savoir s’il n’a pas commis un impair. Je le rassure bien vite :
    
    — Pas de soucis, je savais à quoi je m’exposais en proposant ce petit jeu…
    — Tu me rassures ! Et merci encore pour ton esprit large…
    — Pas ...
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