1. Tribulations d'un obsédé sexuel. (1)


    Datte: 25/01/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Athanason, Source: Xstory

    ... nous assîmes l’un à côté de l’autre. Le serveur nous apporta bien vite deux chocolats chauds, un expresso – pour moi – et un brownie à la crème anglaise – pour elle. N’y voyez aucune malice, c’est vraiment ce qu’elle commanda et non je ne finis pas plus tard en explosant de toute la vigueur brûlante de mon sperme au fond de son palais. Elle a simplement mangé un brownie à la crème anglaise, et je n’étais pas loin de regretter de n’en avoir pas pris un aussi. Naturellement gourmande, elle avait tendance, par son enjouement et son invincible bonne humeur, à vous encourager à l’être aussi. Son sourire, vraiment, est immense et ses yeux clairs lui vont très bien.
    
    Je lui fis rapidement part des trois choix qui s’offraient à moi, soit intervenir sur une présentation de mon sujet de recherche, avec un champ libre donné aux questions-réponses dans l’amphithéâtre, soit faire une espèce d’extrait de cours magistral sur un point notionnel très spécifique, j’avais à ce sujet plusieurs choix possibles, et garder un temps important de questions, soit enfin faire une intervention plus méthodologique, sur la modalité de l’histoire des idées, accompagnant ma démonstration d’un corpus conseillé. Cela allait finalement du plus ludique au plus académique. Tout cela considérant que les étudiants allaient m’écouter quarante-cinq minutes et qu’ils enchaîneraient avec un TD dans lequel ils travailleraient à partir de dossiers préparés par leur professeur. Valentine m’écoutait en caressant sa ...
    ... joue, une main sur l’intérieur de son coude replié, les doigts de l’autre main caressant le haut de sa mâchoire. Tout en la regardant au cours de mon petit exposé, je me concentrais fortement sur son caractère épistémologique, afin de ne pas bander de tous les diables devant ce qui pouvait, aux yeux du malade mental d’obsédé sexuel que je suis, passer pour de l’allumage en bonne et due forme et pouvait n’être, aux yeux d’une ingénue souvent étourdie qui ne réalisait pas toujours les conséquences ou les effets de ses gestes, qu’une rêverie attentive pour Valentine.
    
    Quand j’eus fini mon petit laïus, je me plongeai dans le chocolat, que j’avalai d’un coup, m’ébouillantant la moitié de la bouche et l’exacte totalité de la langue, sans oublier la moindre papille, tuant ma capacité à déguster quoi que ce soit pendant au moins cinq jours, et la eut pour effet, au moins, de me donner une contenance. Tel que nous étions assis, je ne pouvais ni regarder son décolleté – Valentine a l’une des poitrines les plus sublimes qu’il m’ait été donné de caresser, en forme de grosse pomme crémeuse, parfaitement ronde, presque solide, les tétons fichés au milieu comme deux perles roses arrogantes – ni chercher à deviner son entrejambe et le tissu qui la recouvrait. Lorsque j’émergeai de mon chocolat, c’était pour croiser le regard délibérément malicieux de Valentine dont l’un des pieds caressait explicitement l’arrière de mon mollet. Mon érection se fit soudaine et brutale, et je reposai, presque ...
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