1. Tribulations d'un obsédé sexuel. (1)


    Datte: 25/01/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Athanason, Source: Xstory

    ... l’un de l’autre – des amis homosexuels – dans un bar à vin de la rue de Charonne (XIe arrondissement de Paris). Je me souviens que nous avions alors opté pour la disparition dans des baisers sauvages et nous nous étions précipités dans les toilettes du bar. Ce qui n’était que vaguement prémédité : nous envisagions, en amis sincères et attachés, d’aller dans un cinéma, tout au plus, afin de les laisser seuls. Mais finalement, j’ai terminé agenouillé dans les toilettes, sa mouille éclaboussant mon menton, le col de ma chemise et les deux premiers boutons de mon gilet. Elle n’avait encore jamais consenti à recevoir mes orgasmes directement dans la bouche. Depuis lors, nous étions amis, mais pas seulement. Pour autant notre relation n’a jamais connu de bornes bien déterminables. De deux ans ma benjamine elle avait pourtant commencé son parcours de doctorante avant moi – deux ans avant. Je souhaitais donc lui demander des conseils sur les conditions d’enseignement à une classe d’étudiants qui, j’en étais persuadé, et nous verrons que les choses ne sont jamais univoques, n’en auraient posivitivement rien à faire de mes élucubrations sur l’herméneutique faustienne.
    
    Après quelques échanges de banalités d’usage, je lui demandai par téléphone si je pouvais venir boire un café chez elle afin d’envisager les modalités possibles d’intervention dans ce séminaire. Comprenez-moi : j’avais besoin d’un soutien psychologique puisque je n’étais jamais intervenu en public – sauf dans le cadre ...
    ... de ma mission d’enseignement, mais c’est très différent, mes élèves ont toujours été très jeunes. Cette jeune femme était certes une amie, mais aussi, transversalement dans nos études, une maîtresse d’exception. Il y eut plus tard un soir où je l’avais prise en levrette très tôt le matin. C’était alors que nous étions sur la fin de nos masters, à Paris, et lors d’une de ces soirées cinéphiles où plusieurs de nos amis communs et nous nous réunissions, pour regarder un film retro, les années 80 ayant longtemps cultivé la préférence et la cohésion du groupe, sur le rétroprojecteur que l’un de nos camarades avait récupéré de son travail. Je ne saurais plus dire quel était le film, mais il s’agissait de quelque chose d’assez compliqué et en même temps de très graphique, dès lors, le rétroprojecteur sur le mur blanc n’avait pas manqué d’avoir son petit effet.
    
    Nous devions être six ou sept en rang d’ognons devant le mur, assis sur des coussins, des plaids, des couvertures, jetés au sol, d’autres plaids et couvertures nous emmitouflant dans cet appartement un peu délabré du cœur du quartier Latin, à Paris et dont je me souviens que le radiateur était plus bruyant que chauffant. Le plus discrètement possible et sans trop lui demander explicitement son avis, j’avais glissé ma main dans son jean, qu’elle s’était arrangée pour ouvrir, en fait, offrant son sexe légèrement poilu à l’audace de mes doigts. Je n’ai jamais été un garçon très maladroit dans l’art sensuel, pour autant je ne ...
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