Une courtisane ou Belle Époque
Datte: 25/01/2020,
Catégories:
f,
fh,
amour,
cérébral,
revede,
Masturbation
Oral
pénétratio,
champagne,
fouetfesse,
coupfoudr,
tarifé,
Auteur: Asymptote, Source: Revebebe
... d’autres discussions que nos propos terre à merde ?
— Je pense qu’elle devrait s’appliquer à mieux tenir notre logis plutôt qu’à divaguer en vaines baguenaudes.
À ces paroles, elle s’empourpre délicieusement.
— Ces fards vous vont à ravir et j’espère en être responsable plus que les mufleries de votre conjoint.
Dès lors, je m’empresse discrètement autour d’elle, multipliant les compliments et les regards admiratifs. La pauvrette est si frustrée de ce genre d’hommage qu’elle les déguste avec un plaisir timide et rougissant qu’elle a bien du mal à dissimuler. Elle n’est pas bégueule mais c’est si imprévu qu’elle hésite à répondre à ces badinages malgré ses envies et qu’elle se borne à de sages boutades qui parfois sont néanmoins fort équivoques. J’ai l’impression que Félix s’en moque éperdument et il va jusqu’à me dire :
— Vas-y, je t’autorise à lui faire la cour et je serais enchanté qu’elle se dégrossisse en accédant à un peu d’éducation.
Qu’entend-il, lui, par éducation ? Je doute que nous comprenions la même chose. Le dîner se termine et le voilà qui nous hâte :
— Chérie, nous allons sortir et boirons le café dans un bar sur la grand-place. Ne m’attends pas, je rentrerai probablement tard.
Je prends congé de Lucinde la félicitant pour son accueil, cette excellente soirée, sa conversation et sa beauté mais déjà l’impatient trépigne et me refoule vers l’extérieur.
— Permets que j’étreigne ta merveilleuse femme.
Je l’embrasse sur les deux joues ...
... tandis qu’il s’éloigne d’un pas vif. Prolongeant mon second baiser, j’entreprends de le faire glisser vers ses lèvres. Je la sens se raidir sans qu’elle ne s’écarte ou se rebiffe toutefois.
— Il faut que je rejoigne Félix, dis-je en m’éloignant à regret.
Elle ne répond rien, me jette un regard chagrin puis baisse tristement les yeux. Rattrapant mon hôte je lui déclare :
— Ton épouse est digne de toutes les attentions et je ne comprends pas ton indifférence à son sujet.
— Mouais, elle est supportable mais eu égard à ce que tu vas voir, elle reste la fille d’un bouseux qui pue sa campagne.
Je me demande lequel d’entre nous divague. Une vingtaine de mètres plus loin, il reprend :
— T’es-tu muni d’un masque ?
— Non, je ne dispose pas de ce genre d’accessoire et n’ai pas eu l’occasion d’en acquérir un. Tu m’avais dit qu’il n’était pas indispensable.
— Pas indispensable bien sûr, mais tellement plus amusant. Ne t’inquiète pas, j’en ai pris deux et je te donne celui-ci en souvenir du bon vieux temps et en échange de la correction de mes dissertations.
Tirant un loup de sa poche, il me le tend et poursuit :
— Autre chose, il va te falloir choisir un surnom. Rien ne sert de se travestir si on décline sa véritable identité. J’ai pensé que Moustache serait parfaitement approprié, je me surnomme moi-même Étalon.
— En effet, Moustache me conviendra.
Tout en acquiesçant ainsi je ne puis m’empêcher de me moquer intérieurement du ridicule et de la forfanterie qui ...