1. Une courtisane ou Belle Époque


    Datte: 25/01/2020, Catégories: f, fh, amour, cérébral, revede, Masturbation Oral pénétratio, champagne, fouetfesse, coupfoudr, tarifé, Auteur: Asymptote, Source: Revebebe

    ... néant, de ce désœuvrement du cœur tant que de l’esprit n’émerge qu’une seule illusion, gonflée d’espérances folles et qui se résume en un vocable unique, d’autant plus retentissant qu’il est vide de sens : l’amour. Dès lors, fort d’une inexpérience que vous vous plaisez à dédaigner, vous vous croyez éperdument amoureux du premier sourire qui vous entreprend. Aimer devientla grande affaire, l’unique affaireet les ardeurs ravageuses qui vous emportent, entre une semaine et trois mois selon qu’elles trouvent ou non satisfaction, vous font conjecturer à chaque fois, avoir atteint à l’apogée de la passion.
    
    Mon père, viticulteur, négociant et éleveur en vin de champagne, selon la meilleure des traditions, a développé sur la base de la fortune de son épouse une petite entreprise familiale qui a vite pris de l’ampleur et assuré de confortables revenus et bénéfices. Nous habitons Reims où se situent aussi nos bureaux tandis que le domaine établi sur le banc d’Aÿ est tenu par mon oncle paternel. Il assume là-bas le rôle de gestionnaire et y vit avec ma tante et leurs filles, mes cousines Hortense et Émilienne, toutes deux mes aînées, mignonnes comme des cœurs, toujours prêtes à accepter qu’on leur conte fleurette ou même à se laisser embrasser mais sans néanmoins tolérer d’autres fredaines. Malgré cette solide implantation locale, mon père qui, en vrai bourgeois de notre époque, adore la bamboche, délaisse notre ville et passe le plus clair de son temps à Paris sous prétexte d’y ...
    ... conduire nos affaires et il est indéniable que, grâce à ses relations, nous exportons jusqu’en la lointaine Russie et que notre étiquette pare nombre de tables licencieuses de la cité.
    
    Je voue à ma mère, la plus honorable et adorable des femmes, une dévotion sans borne. Elle occupe ses journées entre missel, œuvres pieuses et ce fils unique qui lui occasionne bien des tourments : moi. Elle porte à cette tâche une douceur et une patience dont elle ne s’est jamais départie. Conçoit-elle l’étendue de mon chagrin ? Par moment, quand elle me couve de son regard douloureusement pensif, je ne doute pas de sa compassion. Je prends alors un air enjoué qui ne la trompe pas plus que moi. Elle semble tout ignorer des frasques de son époux mais est bien trop intelligente et perspicace pour ne pas se rendre compte qu’il entretient une cocotte en la capitale, ce dont au demeurant, il ne fait mystère que devant elle. En outre, sous la houlette de son notaire, qui lui tient office de second confesseur, elle suit les états de notre patrimoine avec la rigueur d’un contrôleur du fisc. Est-elle belle ? Je l’ignore ! Gentille, affectueuse et conciliante, elle a la bourse lâche et généreuse à l’égard de son rejeton selon les vœux et besoins de celui-ci.
    
    Voilà un an que je ne suis plus puceau car, notre cuisinière, une matrone qui doit approcher la cinquantaine, las de se faire tripoter et pincer les fesses subrepticement, m’a déniaisé considérant cela, sinon comme un honneur, au moins comme une ...
«1234...25»