1. Une courtisane ou Belle Époque


    Datte: 25/01/2020, Catégories: f, fh, amour, cérébral, revede, Masturbation Oral pénétratio, champagne, fouetfesse, coupfoudr, tarifé, Auteur: Asymptote, Source: Revebebe

    ... soleil, la maison est close aussi. Mon père me paye les faveurs d’une demoiselle Coralie qui porte surnom deTétine car elle n’arbore qu’une poitrine très réduite par rapport aux masses plantureuses de ses consœurs. Je monte derrière elle, les yeux rivés sur ses mollets, sachant que cet escalier obscur ne débouchera sur aucun paradis. Parvenus dans la chambre, elle transvase un peu d’eau d’un broc ébréché dans une cuvette douteuse.
    
    — Viens, je vais procéder à ta toilette intime.
    
    C’est elle qui ouvre et abaisse mon pantalon, suivi de ma culotte et s’empare de mon pénis dont l’avachissement exprime la morosité du propriétaire.
    
    — Eh bien, on ne peut pas dire que je te fasse beaucoup d’effet !
    — Laisse-là, je te rassure, tu n’es pas en cause, mais je n’ai pas ce soir, la tête à la chose. Il vaut mieux s’abstenir, je reviendrai.
    
    Je ramasse culotte et pantalon, me réajuste et me précipite dans l’escalier, puis, triste à pleurer, sans même repasser par le salon, je gagne l’obscurité apaisante de la rue. Dire que c’est ça, cette accablante bouffonnerie, qu’on me propose de substituer aux grâces juvéniles et affables de Violette.
    
    Le lendemain soir chez le notaire, je découvre avec stupeur que l’affaire, car c’est bien de cela qu’il s’agit, est déjà arrangée et qu’il n’est que ladite petite Adèle qui en sache moins que moi sur les projets de nos familles. On nous colle quasiment dans les bras l’un de l’autre, nous laissant seuls afin qu’elle me montre ses broderies et ...
    ... aquarelles. Au-delà, elle me cause peinture et musique, ce à quoi je ne connais pas grand-chose. Je lui rétorque vins et terroirs, littérature et poésie, ce qui l’indiffère profondément. Elle est certes accorte et mignonne, se décore d’un regard de biche humide et émouvant, mais m’apparaît telle une stupide oie blanche qui parviendra à développer mon ennui jusqu’à la neurasthénie. Au physique, elle ressemble singulièrement à sa mère qui doit avoir aux alentours des trente-cinq ans et célèbre dans une resplendissante maturité ce qui n’est qu’ébauche chez la fille.
    
    Cette maîtresse femme est étourdissante de distinction, ne manque ni de charme, ni d’allant et pourrait se faire l’égérie de mon idéal féminin, moi qui préfère les fruits automnes aux bourgeons printaniers. Ses courbes et ses rondeurs, bien marquées quoique que sans exagération, me ravissent. Elle allume par instant son visage d’une ironie malicieuse qui me fait conjecturer que si elle tient son rôle, elle ne cède cependant pas à la fatuité ambiante et garde beaucoup de lucidité. Elle me séduit si fort que, sous la table, je me risque à frôler sa jambe… par accident, bien sûr. Elle s’enfuit hâtivement, mais point assez pour que je n’imagine que c’est à regret, et que mon geste ne l’a, ni fâchée, ni seulement froissée. Elle me concède un sourire ambigu conjuguant reproche et pardon. Est-ce invite à récidiver ? J’hésite, puis cherche son pied sans le retrouver. Je sens qu’à l’avenir, c’est cette gracieuse dame qui ...
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