1. Une courtisane ou Belle Époque


    Datte: 25/01/2020, Catégories: f, fh, amour, cérébral, revede, Masturbation Oral pénétratio, champagne, fouetfesse, coupfoudr, tarifé, Auteur: Asymptote, Source: Revebebe

    ... puisse se livrer à ces pratiques ou le sacrilège d’une telle comparaison. Il est vrai que l’herbe pousse toujours plus verte et drue chez le voisin et qu’on lui attribue des qualités que dispense celle que l’on a journellement sous les yeux, sans seulement les lui soupçonner.
    
    Très peu confiant dans les goûts de Félix qui n’apprécie même pas les perfections et talents de son épouse à leur juste valeur, j’oublie bien vite sa chimère. Je prends mes habitudes à l’abbaye que je hante désormais deux à trois fois par semaine et où je fréquente assez régulièrement la pétillante Galathée. Un soir, dès l’entrée, je décèle une effervescence inaccoutumée. J’interroge Ève qui, un rien boudeuse, me répond :
    
    — Oh, tu sais, il en va couramment ainsi quand la Comtesse est là.
    — Ce n’est donc pas qu’une légende ? Il faut que j’y jette un coup d’œil.
    
    Tandis que je me dirige vers la seconde pièce, je l’entends qui, morose, récrimine :
    
    — Un de plus qui nous échappe et comptera parmi ses fervents avant peu !
    
    Je me glisse dans le salon des anciens et constate tout de suite que celui-ci présente des airs inaccoutumés de ruche. Tous les mâles ou presque s’y agglutinent et plastronnent à l’envi, déposant aux pieds de la reine leur offrande de gelée royale, c’est-à-dire de compliments et révérences. Les femelles les ont suivis sachant qu’un seul s’accouplera avec elle, qu’il leur faudra calmer la déception des autres et qu’elles constitueront dès lors autant de lots de consolation. ...
    ... Quelques-uns, à ma façon, ne sont là qu’à des fins d’observation et se donnent une contenance en s’épuisant en discussions oiseuses qui ne les intéressent nullement.
    
    Je reste tapi dans l’ombre du fond de la salle et épie la scène, aussitôt fasciné par celle qui se pavane majestueusement, entouré de son peuple courtisan. Félix n’avait aucunement exagéré et l’aura de cette Comtesse est bien exceptionnelle ! Au moment où j’entre, elle se tient debout, accoudée au manteau de la cheminée, entourée par quatre flatteurs qui doivent lui réciter leur boniment.
    
    Sans être grande, elle est élancée et expose un buste sublime qui se resserre progressivement avant de s’étrangler à la ceinture et s’évaser à nouveau sur des hanches ni trop larges, ni trop étroites et une croupe rebondie selon les canons de la perfection. Elle découvre ainsi, dédaignant tout recours aux sévices d’un corset, une ensellure qu’on ne peut contempler sans y voir un tremplin vers le septième ciel. Sa robe d’un bleu nuit profond, lamée de quelques fils d’argent, est intermédiaire entre la tenue bienséante et le tentateur déshabillé coquin. Trop diaphane pour dérober l’élégance du corps qu’elle abrite, trop opaque pour permettre de le détailler mais laissant augurer du satin délicat de sa peau. Elle est fendue très haut sur la cuisse, entrebâillée par la position de l’une de ses jambes qu’elle replie en l’appuyant contre la cloison. Elle dévoile un mollet fuselé au galbe parfait, modelé par le bas noir ajusté par ...
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