1. Une courtisane ou Belle Époque


    Datte: 25/01/2020, Catégories: f, fh, amour, cérébral, revede, Masturbation Oral pénétratio, champagne, fouetfesse, coupfoudr, tarifé, Auteur: Asymptote, Source: Revebebe

    ... entre elles. Je m’en doutais avant, néanmoins quand elles ont retiré leurs masques, augmentant mes enchantements par leur superbe minois, j’ai été conforté dans la quasi-certitude que l’une d’elle est…
    
    Il m’interrompt brutalement :
    
    — Tais-toi malheureux, la règle veut, je te le rappelle, qu’on ne révèle à aucun prix le nom, même supposé, des partenaires qui nous ont comblés. Ces lieux rassemblent, à mon avis, nombre de dames mariées, soit à la poursuite de nouvelles sensations, soit venant se venger de leur délaissement, soit enfin cherchant à s’adonner à des goûts impudents qu’on se refuse à exaucer ailleurs. Divulguer leur identité, non seulement relèverait de la plus infâme goujaterie, mais risquerait surtout d’écarter définitivement certaines pratiquantes du temple.
    — Je me le tiens pour dit, et toi, ce soir, as-tu trouvé ton bonheur ?
    — Non, je suis resté au salon à discuter. J’espérais une apparition de la Comtesse qui n’a, hélas, pas daigné se montrer.
    — La Comtesse ?
    — C’est elle, la femme la plus courtisée de la maison, la plus magnifique et la plus secrète, la plus avare de sa présence aussi. Elle n’est sans doute pas plus Comtesse que tu n’es Duc et je ne sais d’où lui vient ce titre qu’elle porte cependant à ravir. Tous les habitués ne rêvent que d’elle, même ceux et peut-être particulièrement ceux à qui déjà, elle a accordé ses faveurs. J’avoue qu’elle ne me laisse pas indifférent et que je figure sur la liste de ses nombreux prétendants.
    — ...
    ... Qu’est-ce donc qui la rend si extraordinaire ?
    
    Il se lance alors dans l’apologie de la déesse.
    
    — Tu sais mieux que quiconque que l’expression orale tant qu’écrite n’a jamais été mon fort sauf quand je suis amené à faire l’éloge d’une pouliche que je cherche à revendre. Je dirais volontiers et simplement qu’elle est d’une prodigieuse beauté. Je n’ignore pas, toutefois, que si piètre descriptif sera loin de te contenter. J’ajouterais qu’elle est le point central autour duquel s’organise le salon de madame de Tréviers et qu’elle y tient en quelque sorte le rôle de clé de voûte sans laquelle l’édifice entier se démantèlerait rapidement. Elle est ce centre à l’entour duquel les autres gravitent et jusqu’en son absence, elle anime le mouvement général de la compagnie.
    
    Tu ne saurais imaginer silhouette plus gracieuse, plus harmonieuse et si Vénus se cherchait modèle, c’est elle qu’elle imiterait. Ses jambes et ses bras sont d’un modelé admirable, quant à ses seins et ses fesses, ils sont tout de rondeurs fermes et divinement proportionnés. Son teint est d’une blancheur exquise et elle enflamme ce qu’on découvre de sa figure d’une longue chevelure rousse, rutilante comme les blés au soleil couchant, bien que certains prétendent qu’il ne s’agisse là que d’une perruque.
    
    — Sais-tu, qu’à la teinte des cheveux près, tu viens de me décrire ton épouse ?
    
    Il se récrie horrifié :
    
    — Tu délires complètement !
    
    Je ne parviens à concevoir ce qui fonde son effroi : l’idée que sa femme ...
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