1. Le temps suspendu


    Datte: 19/01/2020, Catégories: ff, jeunes, couleurs, poilu(e)s, amour, miroir, odeurs, Masturbation massage, Oral init, exercice, confession, Auteur: Coqueluche, Source: Revebebe

    ... France, c’est plus facile d’être Cassandre que d’être n’importe quelle Lili arrivant d’Afrique !
    
    Décidément, ce n’est pas facile d’être sincère avec soi-même quand il s’agit d’amour et de sexe ! Plein de choses inattendues défilent dans ma tête. Des choses pas forcément agréables en ce qui me concerne. Elle a raison. Si je l’aime seulement pour son cul et ses yeux bleus, on n’ira pas loin. Alors ?
    
    Il y a un moment de silence. On s’observe, on s’épie. Pas comme des ennemies, mais quand même… Elle a ce regard sérieux qui me laisse à penser qu’elle attend quelque chose de moi. Et pour le coup, c’est elle qui me surprend. Elle allonge ses jambes et vient se nicher contre moi.
    
    — J’ai besoin de toi ! me dit-elle simplement. Avec toi, je me sens libre. Vraiment libre. J’avais peur de culpabiliser et tu m’en as empêchée. Tu vois, j’ai pas de remords, pas de regrets. J’avais peur de te dégoûter avec mon truc difforme… et finalement tu m’as rassurée… Je suis bien, Axel… Et c’était si bon ! Si… fort ! conclut-elle avec un petit sourire en coin très coquin.
    — Et moi j’ai encore envie de toi ! réponds-je spontanément. Mais je dois d’abord aller me rafraîchir.
    — Moi aussi.
    
    Était-ce de « l’envie » ou du « rafraîchissement » dont elle parlait ? Je n’en sais rien. On s’est levées de conserve. Dans la salle de bain où j’ai laissé tomber mes derniers remparts de pudeur, on s’examine, côte à côte, dans le miroir. C’est drôle, parce que j’imagine mal un mec accompagnant sa meuf ...
    ... jusque dans les retranchements ultimes de sa coquetterie intime. Là, elle est nue, je suis nue. Sans gêne. Elle m’a donné un gant de toilette et une serviette. Nous avons procédé aux méticuleuses ablutions féminines ensemble, naturellement, sans gêne. Entre ses cuisses, l’abricot joliment renflé se fend de sa drôle de crête pendante. Sous la friction vigoureuse du gant de toilette, il a pris une teinte cramoisie. Je me sens remuée par ce spectacle impudique.
    
    — Tes seins sont très mignons, me fait-elle les yeux rivés sur le reflet de mon buste.
    — Trop petits !
    — J’ai pas dit beaux, j’ai dit mignons !
    
    La vache ! Elle ne va pas me maquignonner quand même ? C’est vrai qu’en comparant les deux paires alignées dans la glace qui renvoie leur image, les miens ressemblent, question taille, à des oranges modestes quand les siens ont l’air de deux pamplemousses bien mûrs qui pointent allègrement à la façon des poires. Je me morigène de fixer mon attention sur leur rondeur appétissante. Mais ma chérie n’a pas ce genre de scrupule : son regard caresse mon ventre.
    
    — Tu t’épiles ?
    — Non, je suis née comme ça, avec un ticket de métro en guise de toison, raillé-je.
    
    Elle hausse les épaules et fronce les sourcils.
    
    — Donc, t’as l’habitude d’exhiber ton minou ? Sans ça, pourquoi prendre le temps de le raser ?
    
    Pourquoi ?… Pourquoi elle m’agace, soudain ? J’aperçois sous ses bras un nid douillet de poils blonds : elle pourrait couver des œufs, bien au chaud, dans le creux de ses ...
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