1. Le temps suspendu


    Datte: 19/01/2020, Catégories: ff, jeunes, couleurs, poilu(e)s, amour, miroir, odeurs, Masturbation massage, Oral init, exercice, confession, Auteur: Coqueluche, Source: Revebebe

    Résumé épisode 1 : Axel arrive dans un nouveau lycée et fait la connaissance de Cassandre. Coup de foudre au menu, parmi quelques autres péripéties, signes d’une intégration mouvementée.Résumé épisode 2 : Axel et Cassandre se rapprochent et finissent par se faire des confidences : des révélations qui vont s’avérer décisives dans la nature de leur relation. Une sincérité qui les rapproche mais les met aussi en péril.Résumé épisode 3 : Après une soirée éprouvante, les deux héroïnes finissent par succomber à leur attirance mutuelle. Mais il leur reste encore bien du chemin à parcourir !Résumé épisode 4 : Enfin, pour ce qui concerne ce quatrième volet de l’histoire de Cassandre, je dirais simplement que leurs relations s’approchent peu à peu de leur dénouement. Axel va-t-elle enfin réussir à faire l’amour avec Cassandre ?
    
    Samedi sept heures. Je suis dans un état de frénésie inhabituel. Mais compréhensible… Un week-end avec Cassandre, rien que nous deux, elle et moi. Jusqu’à lundi matin.
    
    Lundi matin, c’est la première épreuve du bac. Nous nous y rendrons en bus toutes les deux. Et le reste de la semaine des épreuves, elle dormira à la maison.
    
    Mon père me regarde m’agiter dans tous les sens. Je me demande, vite fait, trop vite sans doute, s’il a deviné quelque chose. Que penserait-il s’il découvrait que moi, sa fille adorée, je suis une fieffée gouine ? Et que je m’apprête à aller rejoindre mon amour clandestin ?
    
    — Tu es bien excitée, ce matin ! me lance-t-il.
    
    Ça, ...
    ... pour le choix des mots, il est fortiche !« Excitée ! ». S’il savait combien, oui, oui, oui, je suis excitée ! J’en ai la salive à la bouche : Miam ! Croquer Cassandre ! Je ne suis déjà plus là. Je me projette dans ce futur désiré. Je ne suis qu’imagination, planification, anticipation : moi, dans ses bras, puis dans ses draps et enfin nue contre sa peau ! C’est le genre de moment où le corps et l’esprit immédiat – celui qui est occupé par la gestion des actes de l’instant présent – se mettent en mode automatique et n’en font qu’à leur tête. Je réponds machinalement :
    
    — Je ne veux pas être en retard pour le bus !
    — C’est… très important pour toi, n’est-ce pas ? remarque-t-il d’un ton léger.
    
    Je suis dans un tel état de confusion que je suis incapable de discerner la vraie nature de ses intonations. Je ne me demande même pas à quoi il faisait allusion lorsqu’il a dit :« C’est… très important ». Ni les points de suspension de son silence, ni le superlatif ne m’ont alertée.
    
    — C’est lundi, le bac, papa. On ne doit pas traîner pour les révisions.
    
    Il hoche la tête. Je m’assieds face à lui, je m’empare de la bouteille de lait demi écrémé UHT (soit : obtenu par « Upérisation à Haute Température ». Un peu comme moi, en ce moment : Haute Température dans mes pensées… et le reste ! et j’en verse un nuage dans… mon verre de jus d’orange. Je jure un « Putain ! » qui dresse aussitôt le sourcil droit paternel en un accent circonflexe réprobateur. Je baisse vite la tête.
    
    — Pardon ...
«1234...28»