1. La madone des cités


    Datte: 16/01/2020, Catégories: ff, voisins, init, exercice, Auteur: Ortrud, Source: Revebebe

    ... pouvoir, j’ai avalé d’elle tout ce qui en sortait, j’ai tété comme une enfant, et j’ai joui comme une femme.
    
    Je ne sais pas combien de fois nos corps se sont soudés, c’était bon de sentir ses seins sur ma peau, j’en avais par elle. Je n’ai pas commencé ma vie de femme par des petits léchouillis et des humeurs refoulées ; du premier coup, ça a été une tempête.
    
    Quand j’ai senti sa langue entre mes fesses, j’ai cru à une erreur, les filles c’est fait pour être trouées, pas pour être réparées, surtout là, et pourtant, elle l’a fait, toute en vibrations, pendant qu’elle flatte en longues paumées ma fente vierge. Oh dis, oui, elle me lèche le derrière. Il n’y a plus de raison de s’arrêter, je suis bien, j’ai du plaisir gelé plein les cuisses, je colle et elle m’en rajoute toujours, jusqu’à ce qu’épuisées, on se retrouve face à face.
    
    On se parle pas, pourtant, j’ai envie qu’on me dise quelque chose, pas un mot doux, mais je suis tellement passée vite de fille à femme et encore pas tout à fait que j’aimerais une reconnaissance.
    
    Elle se décide, c’est pas de la poésie :
    
    — Tu es drôlement bonne au lit, tu avais jamais couché ?
    — Non
    — Jamais ? rien de rien ?
    — Rien du tout.
    
    J’efface Odette, c’était involontaire.
    
    — Tu sais que tu es faite pour la femme ? Tu es une vraie gouine, j’en étais sûre dès que je t’ai vue.
    — Et maintenant, je suppose que je peux partir ? tu me ramènes ? C’est dit presque méchamment, je redeviens agressive.
    — Comme tu veux, mais si ça ...
    ... te fait plaisir, tu restes ce soir avec moi.
    — Mes parents ? Je fais comment ? Au cas où ça t’aurait pas effleurée, je suis pas indépendante.
    — On leur téléphone, tu dis que tu es chez une copine, si tu veux, je confirme.
    — Non, on va y aller.
    — Tu as pas encore un peu envie de baiser ? Pourtant là, c’est tout mouillé.
    
    Je sens mon ventre qui réagit, comme s’il me manquait quelque chose, sa langue sans doute. Je ferme les yeux et j’ouvre les jambes pour des minutes de secousses électriques, d’odeur de son ouverture gluante, de la vue directe sur la raie des fesses, des minutes de cris et de « Oui » dits, soupirés ou criés.
    
    Les derniers spasmes agitent mon ventre et je réalise que j’ai une envie horrible de pisser. Toute ma vie de fille à fille, je me rappellerai le plaisir mêlé à cette envie.
    
    — Laisse-moi, il faut que j’aille faire pipi.
    
    Je me lève vite et je cours, enfin, je crois courir, et entre mes jambes ça coule, je fais partout, des gouttes et je m’effondre sur la cuvette. Elle est là, Régine, elle me regarde, j’ai même plus honte, je suis au bord du délire érotique. Titubante, je me lève, elle m’essuie avec un gant mouillé. Je revois Odette et son clitoris tendu.
    
    Quand je suis arrivée chez moi, j’ai trouvé un mot sur la table :
    
    — On est chez l’oncle, rejoins-nous, ou téléphone.
    
    J’appelle, j’explique que je suis chez une copine, que j’y dormirai, qu’ils se fassent pas de souci. Ma belle-mère :
    
    — Une copine ou un copain ?
    — Une copine, je ...
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