La madone des cités
Datte: 16/01/2020,
Catégories:
ff,
voisins,
init,
exercice,
Auteur: Ortrud, Source: Revebebe
... de mon oreille derrière mon oreille.
— Tu es propre, tu sens bon, c’est aussi pour ça que tu me plais.
Et sa langue est venue au coin de mes lèvres. J’ai jamais embrassé personne, surtout là. Des fois, ma belle-mère, vite.
Elle forçait la commissure, sans violence, elle rampait à l’intérieur de moi pendant que ses mains prenaient possession de mes cuisses.
Et ça a basculé au propre et au figuré, j’ai basculé sur elle et tout s’est brouillé dans ma tête. Ses lèvres collées sur les miennes, je n’ai pas résisté du tout quand sa langue léché la mienne, léché mes lèvres, et j’ai remué la mienne, juste pour savoir où j’allais. Je connaissais le mot de gouine, c’était du mépris chez les casseurs de la cité, pour désigner une fille qui voulait pas, avant qu’elle se fasse frapper ou qu’elle finisse par accepter, mentalement violée.
Tout ça, je ne me le disais pas clairement, ça tourbillonnait, en frappant mes tempes, je sais pas si elle embrassait bien, je sais seulement que c’était bon, très bon, et mes bras sont venus autour de son cou sans que je les commande. Le baiser a duré longtemps, elle sur moi, moi sur elle, sans prendre de répit avec des drôles de gargouillis du côté de ma culotte.
Quand on s’est décollées, j’ai pas osé la regarder, je me sentais toute petite, plus rien à voir avec la gonzesse du quartier. Même pas les yeux, je levais.
— On va le boire, ce verre ?
Elle m’aurait dit qu’on allait se jeter à l’eau que j’aurais peut-être pas réagi. Je ...
... me suis laissée conduire, elle a commandé pour moi, je flottais. On m’avait embrasée, embrassée, embarrassée, débarrassée.
— Ça t’embête si on va chez moi ?
Allez répondre à ça. Oui, ça m’embêtait mais en même temps j’n’arrivais plus à savoir ce que je souhaitais vraiment parce que je me trouvais moche. Des gens, à l’auberge nous avaient regardés, je crois, mais je ne m’étais rendue compte de rien.
Par contre, je me souviens de la serveuse une grande blonde qui me regardait d’un air offensé. Pourquoi ?
Chez elle, c’était trop pour moi, impossible de décrire. De la lumière, des couleurs, des espaces plats et des tableaux.
— Tu sais, maintenant que tu es chez moi, que j’ai envie de toi.
Pas la peine d’insister, j’avais compris depuis longtemps que j’étais coincée, du coup, quand elle a commencé à défaire ma chemise, je n’ai pas réagi. Ma poitrine de garçon a enflammé ses yeux comme j’ai rougi de honte en découvrant ses jolis seins bien ronds.
Quand elle a baissé ma culotte, j’ai surtout pas regardé, valait mieux pas, c’était blanc, et tout taché au fond. Elle était contente. Par contre, son slip, je l’ai dévoré des yeux, un vrai truc de vitrine. Et on était nues.
Après, ça se fond dans un nuage, ses baisers, les miens, la découverte de son sexe, la rencontre de sa bouche avec ma vulve, les cris de plaisir, son doigt discret à l’entrée de mon vagin, son doigt tout dur et souple, elle ne m’a pas traitée comme une novice.
J’ai eu du plaisir à ne plus en ...