La madone des cités
Datte: 16/01/2020,
Catégories:
ff,
voisins,
init,
exercice,
Auteur: Ortrud, Source: Revebebe
... loin, un petit coupé Peugeot, sympa, je ne fais pas de fixation sur les voitures, mais enfin, se laisser rouler dans du cuir avec de la musique, c’est bien. Elle avait mis une drôle de musique, celle qu’on zappe quand par malheur on tombe dessus, mais en insistant, je trouvais ça pas mal, un peu trop varié, et pas assez fort.
Quand on commencé à bavarder, on se dirigeait vers la campagne :
— Où on va ?
— Juste promener et boire quelque chose dans une auberge.
J’aurais préféré qu’on aille écouter un groupe.
Elle était bien fringuée, et je la détaillais mieux, bien faite aussi, pas la dondon, et surtout, elle sentait bon.
— Dis pourquoi tu viens me chercher, on a pas grand-chose ensemble ?
— Tu as raison, mais tu es une fille que je trouve sympa, tu me plais.
— Oui, mais je suis une fille.
— Eh bien justement.
Là, j’ai commencé à me poser des questions, comme ça, un petit doute, des fois qu’elle voudrait m’enlever pour me vendre, rigolez pas, ça arrive.
— Tu aimes les filles ?
— Pas toutes les filles, mais une fille comme toi, oui.
— Qu’est ce que tu me trouves ?
— Ça ne s’explique pas, tu me plais.
Brusquement, j’ai eu devant les yeux le ventre d’Odette, qui m’avait donné des sensations bizarres. Il faut bien reconnaître, oui, de voir la minette d’une fille, à moi aussi ça pouvait me plaire. Alors, je lui plaisais comme ça ?
Au fait, je ne savais pas son prénom ; Régine, c’est joli.
Et, sans transition, comme je rêvassais, j’ai senti sa ...
... main, sur la cuisse, légère, sans insister. Je ne savais pas trop quoi faire, j’avais pas envie de l’enlever, mais en même temps, je voyais bien que j’étais enfermée dans un gros piège.
— Tu sais, je suis pas… enfin… ce que tu penses.
— Mais moi, oui et tu n’as pas besoin d’avoir peur, je ne te ferai pas de mal.
Sa main est venue sur mon épaule, puis sur ma nuque et elle a caressé mes cheveux, mes épis. Elle est redescendue le long de mon bras, jusqu’à a main qu’elle a prise et qu’elle a posée sur sa propre cuisse. Je crois bien que j’avais la trouille. Ça n’avait rien à voir avec Odette, rien non plus avec mon propre corps.
Elle a arrêté la voiture doucement, et s’est tournée vers moi en repliant les jambes sur son siège si bien que sa jupe est remontée haut sur ses cuisses.
C’est par le visage qu’elle a commencé, personne ne m’avait jamais touché le front, les yeux comme ça.
Petit à petit, elle m’enveloppait dans un frôlement soyeux et j’ai fermé les yeux, qu’est ce que c’est bon de se faire frôler comme ça, comme un vent du soir quand il a fait chaud dans la journée.
Je restais les bras le long du corps, sans bouger, je ne sais même pas si j’attendais ni ce que j’attendais, mais c’est sûr que ça n’allai pas durer des heures, pas possible. Je sentais une drôle de boule qui se formait dans mon estomac je n’avais plus du tout envie de rigoler ou de lâcher des vannes.
Et sa bouche s’est collée contre mon oreille, sa langue est venue dans mon oreille, autour ...