1. Six jours dans la vie d'une femme (8)


    Datte: 12/01/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... sexe à l’état pur, pratiqué par deux poupées désarticulées qui sont uniquement à la recherche du partage d’un vrai plaisir. Le réconfort que Laure trouve chez Lydie est matérialisé sous la forme de mains, de langue aussi qui parcourent de vastes étendues lisses ou vallonnées.
    
    La cavalcade finit par porter ses fruits et c’est dans un hurlement à faire trembler les murs que la cadette se libère de sa tension par un orgasme inattendu. La bouche de sa camarade de jeu, plaquée à sa chatte, elle se laisse aller à fondre pour de bon. Et une véritable inondation soudaine envahit la bouche de sa partenaire toujours aussi excitée. Impossible de retenir ce liquide qui éclate en un jet puissant au visage de Laure. Le ventre de son équipière du moment tressaille alors que le flot d’un fluide clair s’échappe en même temps qu’un hurlement de bête enragée.
    
    Tous les muscles de la belle jeune femme sont aussi sollicités, dans cette preuve flagrante d’un orgasme hors norme. Les mains de Lydie se sont accrochées à la chevelure de sa compagne, lui interdisant involontairement tout repli. Celle-ci ne peut donc que subir le flot de cette eau d’une fontaine si naturelle. Et les traces de cette expulsion spontanées sont visibles sur la face de Laure, mais également sur la laine de la moquette qui sera bonne à nettoyer. Après cet intermède puissant, enfin la gamine se calme.
    
    — Wouah ! Tu m’as donné des frissons ma belle.
    
    — Tu... tu n’as pas une serviette ? J’en ai partout !
    
    — Si, si, ...
    ... là, sur le coin de la table. Ça m’arrive parfois de... ne pas me retenir, de lâcher prise et d’inonder tout ce qui se trouve aux environs.
    
    — Au moins je sais que tu ne simules pas.
    
    — Oui ! Mais d’habitude ça ne m’arrive que lorsque je me masturbe toute seule. C’est bien la première fois qu’une autre femme me fait jouir de la sorte.
    
    — Eh bien ! Tout arrive à qui sait attendre, tu vois.
    
    — Et toi ?
    
    — Moi quoi ?
    
    — Ça ne t’arrive donc jamais ? D’être une fontaine, je veux dire.
    
    — Si, mais c’est moins... puissant et c’est toujours avec mon mari.
    
    — Ah ? Il doit être bon au lit celui-là, alors.
    
    — Hep ! Là ! C’est chasses gardées. Pas touche.
    
    — Allons, tu as bien compris ? Je ne suis pas demandeuse de leur grosse machine. Je préfère les lèvres douces et les joues imberbes des filles. Et ce n’est pas ton mâle qui me fera changer d’avis.
    
    — C’est bien ! Parce que lui, je ne le partage pas !
    
    À ces mots les deux femmes éclatent d’un gloussement rauque. Si l’une d’elles pense vraiment ce qu’elle dit, la seconde n’en est plus aussi certaine. Enfin, Lydie éponge presque avec amour sa conquête d’un soir et Laure docile se laisse faire. Les mains se serrent les unes dans les autres et un nouveau baiser plein de fougue ressoude leurs bouches gourmandes. C’est donc, blotties dans les bras l’une de l’autre que le sommeil vient les emporter vers un demain plus si lointain. Deux corps nus qui pendant quelques heures restent sages, après avoir vécus de délicieux ...
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