1. Six jours dans la vie d'une femme (8)


    Datte: 12/01/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... couloir.
    
    — Je passais par-là, alors, pourquoi ne pas te rendre une petite visite.
    
    — Tu as bien fait. Mais tu es bien certaine que tu passais par là ? D’ordinaire les bourgeoises, ne te fâche pas, il n’y a rien de péjoratif là-dedans, les femmes d’un certain style ne viennent pas vraiment par hasard ici. Mais je suis contente que tu aies eu envie de... me revoir.
    
    — J’ai un loustic qui me harcèle un peu chez moi alors je suis allée m’expliquer avec ses parents et j’avais besoin de me calmer les nerfs.
    
    — Je vois. Donc quoi de mieux que de venir s’encanailler avec la petite vendeuse de chez « Morgan » ! Ce n’est pas pour me déplaire, je dois être honnête.
    
    — Mais...
    
    — Allons ne fais pas semblant de ne pas comprendre. Moi aussi j’ai trouvé bien agréable notre partie de jambes en l’air. J’aimerais que nous corsions un peu plus nos jeux... ça te dirait à toi ?
    
    — ... je ne saisis pas tout de ton message, si c’en est un !
    
    — Attends tu vas comprendre tout de suite... viens donc par là.
    
    La jeune femme en déshabillé vaporeux pousse fermement Laure vers la cuisine. Et avec un sourire elle la fait asseoir sur une chaise au fond paillée.
    
    — Donne-moi tes mains ! Oui, comme ça dans ton dos.
    
    Laure d’un coup sent que sa complice de la veille lui serre les poignets contre les montants du dossier du siège de bois.
    
    — Qu’est-ce que tu fais ? Je... non ! S’il te plaît !
    
    — Chut ma belle... j’ai envie de cela d’un coup et puis qu’apparemment tu es venue pour jouir ...
    ... encore un peu, autant que nous en profitions tous.
    
    — Je ne suis pas venue pour cela. Eh ! Tu me fais mal, c’est trop serré. Libère mes mains.
    
    — Tstt ! Tais-toi donc un peu et laisse-moi faire. Je ne vais pas te faire de mal, alors profite de l’instant qui passe. Voilà ! Au tour de tes jolies chevilles. C’est bien, ramène-les un peu vers les pieds de la chaise.
    
    En joignant le geste à la parole, la jeune femme s’est agenouillée devant Laure qui les fesses sur la paille, ne peut guère ruer. Et de ses pattes douces, la donzelle entreprend de fixer deux cordelettes au siège pour entraver les gambettes de sa victime consentante. Puis avec toujours une sorte de large sourire aux lèvres, la jeunette se saisit d’un foulard et celui-ci se trouve soudain sur les yeux de la belle brune. Noué sur sa nuque, il empêche Laure de voir ce qui se trame autour d’elle. Elle respire un peu plus fort depuis le début de l’opération entreprise par Lydie.
    
    Bien sûr que la montée d’adrénaline n’est pas due seulement à une certaine peur. L’excitation qui les gagne est toute différente pour chacune d’elles. L’une se sent, telle une proie, et l’autre plutôt comme toute puissante devant cette esclave assise. Alors, lentement pour agacer, pour faire monter plus encore la tension, Lydie tourne et virevolte sans se presser près de Laure assise à sa merci.
    
    — Je vais te caresser ! Tu ne me vois plus, mais je vais passer mes mains partout sur toi. Sans même te déshabiller, juste en écartant un peu ...
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