Six jours dans la vie d'une femme (8)
Datte: 12/01/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
Les choses ont évolué après un vrai round d’observation. Laure vient de refaire avec cette vendeuse pourtant bien jeune les gestes réappris la veille avec Marine. Bien sûr, sur ce divan il n’y a qu’elles deux et aucun homme pour se mêler à la joute amoureuse. Encore que le vocable « amoureux » ne semble pas s’appliquer à cette forme de rut, ce déchaînement de débauche. Et les lèvres retrouvent des endroits si semblables, dans des caresses si intimes qu’il est bien difficile de parler d’autre chose que de sexe pur. Les certitudes de la brune, ses beaux principes, ses remords quant à la tromperie faite à son mari, s’oublient dans des mouvements si raffinés, dans des ballets d’une incroyable audace.
Lydie est aux anges. Elle profite de toutes les postures les plus délurées, s’empressant de répondre à chacun des baisers de feu de la femme mûre qu’elle a su attirer dans ses filets. Elle n’a que peu l’occasion de s’envoyer en l’air et le faire avec une beauté comme celle qui est là, c’est un régal. Pour les yeux d’abord, puis pour les sens en éveil également. Les rituels qui apportent jouissance et bonheur s’enchaînent en de grands coups de langue, dans de longues caresses buccales. Les mains aussi sont à la fête et ces quatre-là savent toucher juste.
Ce sont donc de savants effleurements, des attouchements tellement profonds et si délicieusement féminins que ni l’une ni l’autre ne voudrait que ça s’arrête. Mais les corps aussi après l’orgasme se calment tous seuls. Et ...
... alors que d’une paume douce la jeune femme câline la joue de la plus âgée, les sens s’apaisent enfin. L’heure du départ arrive trop vite. Deux femmes se quittent donc après des serments d’ivrognes, ceux de se revoir. Chacune sait au fond d’elle-même qu’il n’en sera rien, mais ça ne coûte rien de se le dire.
La grande demeure vide, avec cette nuit le vent qui court dans le jardin et l’attente de Laure pour un coup de téléphone qui ne vient pas, font qu’elle tourne en rond. Pourquoi Gabriel n’appelle-t-il pas ? Depuis deux heures elle se tourne, se retourne dans son lit immensément froid de l’absence de son mari. D’autres idées lui traversent l’esprit. Des choses bizarres, incongrues. Et si... oui, si lui aussi s’envoyait en l’air avec des habituées de ces séminaires ? Sa façon à elle de se comporter depuis le départ de son homme déteint sur sa manière de voir la vie. Après tout, lui aussi reste un homme et tout pareil à elle, il est donc faillible !
Impossible de dormir dans de telles conditions. De guerre lasse, la seule perspective acceptable est de se relever. Mais pas pour traîner dans la maison. Non ! Un bain peut lui être salutaire. Le mitigeur ouvert sur une eau réglée à bonne température va lui permettre de remettre tout cela en place. Les sels de bain embaument la pièce close et au bout de quelques minutes le niveau est suffisant pour que la brune se coule dans la mousse épaisse qui couvre la surface odorante. Elle prend si souvent des douches que la sensation ...