1. Échanges de politesses


    Datte: 04/01/2020, Catégories: fff, fagée, jeunes, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, lettre, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... débordent ; ici un court capuchon révèle le clitoris, là un long fourreau le cache ; ici un corail rose tendre et humide, là un corail plus vif et tout aussi humide. À chaque fois, une profonde inspiration accompagne l’examen. Après un dernier coup d’œil, Marie-Ange relève la tête.
    
    Les jointures crispées de ses doigts croisés témoignent de ses efforts pour se retenir de toucher. Sa voix en porte encore la trace quand elle retrouve la parole.
    
    — Merci de cette extraordinaire expérience, chères amies ! Elle m’a troublée plus que je ne saurais dire. Une émotion très profonde… je pense que vous me comprenez. C’est, comment dire, bouleversant !
    — Il m’a semblé que vous étiez déjà très émue lorsque vous avez assisté à « l’exercice », comme dit Aline, m’enhardis-je à rétorquer. Mais moins que maintenant ?
    — Vous ne comprenez pas, Chantal. Là-bas, je ne faisais que regarder ; cette fois, je participais ! Et je n’imaginais pas que la vue et les senteurs de vos sexes tout proches me feraient une telle impression ! Ni que j’aurais une telle envie de les… Oh, éloignez-vous, je vous en prie, ajoute-t-elle, protégez-moi de cette tentation !
    
    Son ingénuité sincère et son désarroi nous touchent au point de nous reculer très vite pour lui permettre de se reprendre. Un mouvement mal coordonné qui nous déséquilibre et nous fait heurter l’une après l’autre la ...
    ... table basse, et expédier à terre le fameux timbre d’appel. S’en suit une cascade de tintements qui font surgir sans retard la petite bonne tout essoufflée.
    
    Son « Madame a sonné ? » s’étrangle dans sa gorge au spectacle qu’elle surprend. Une paire de fesses tendues lui fait face, dont la propriétaire agenouillée tente de récupérer quelque chose sous un fauteuil. Une autre dame nue laisse aller ses rondeurs dans son application à remettre en ordre les objets de la table basse. Et entre les deux, « Madame » lui adresse de toute sa hauteur un regard si peu amène, qu’elle ravale aussi le « oh, pardon ! » qui lui venait à l’esprit.
    
    Merveilles d’une éducation policée, Marie-Blanche a retrouvé instantanément les codes de son milieu. La voix assurée, elle rabroue presque sa domestique.
    
    — Ah, vous voilà enfin, Sandrine ! Ces dames ont besoin de se changer. Allez prendre deux robes d’intérieur dans ma garde-robe. Dépêchez-vous, s’il vous plaît, mes amies sont déjà en retard.
    
    Et comme Sandrine reste malgré tout interdite, elle s’attire un énergique :
    
    — Allez, ma fille, du nerf !
    
    Exit la petite bonne. Peut-être entend-elle les premiers mots d’excuse allégués par sa maîtresse. Elle ne peut voir son grand sourire en nous les adressant.
    
    — Je suis désolée, très chères. Si ma bonne avait répondu plus vite, vous seriez déjà prêtes.
    
    [À suivre] 
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