Échanges de politesses
Datte: 04/01/2020,
Catégories:
fff,
fagée,
jeunes,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
nopéné,
lettre,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... cette chose, vous pourrez la nettoyer en vous en servant de serpillière !
Je compatis à son désarroi quand je vois qu’il s’agit de sa culotte. Est-ce là la punition que tu lui as réservée ? Apparemment non, car tu te désintéresses de son cas pour t’entretenir avec madame C**. Je vous observe, un peu frustrée d’être mise à l’écart. Bien que vous parliez à voix basse dans votre coin, il me semble que c’est surtout madame C** qui te questionne. Tu lui réponds laconiquement d’abord, puis tu portes plus d’attention à ses propos alors que vous jetez de plus en plus souvent des coups d’œil dans ma direction. Finalement, tu me fais signe de vous rejoindre.
— Chantal, ma chérie, notre amie me disait tout le bien qu’elle a pensé de ta prestation. Elle nous invite à aller dans son salon personnel pour en parler tranquillement. Nous avons un quart d’heure devant nous avant que je fasse l’évaluation de l’exercice avec les filles.
J’acquiesce, bien sûr, reconnaissante à toi et à notre hôtesse de ce petit intermède de calme. Et puis, j’ai bien vu la brève rougeur de son visage quand tu as évoqué sa « pensée ». Je suis curieuse de savoir quelles ont été en effet ses pensées au cours de ce que tu viens d’appeler un exercice… Avant que nous la suivions dans ses appartements, tu interpelles tes stagiaires déjà en train de papoter par petits groupes.
— Mesdemoiselles, je vous rappelle que vous êtes ici pour travailler. Je vous donne une quinzaine de minutes pour échanger vos ...
... appréciations sur l’exercice. Ensuite, j’en discuterai avec vous. D’ici là nous vous laissons entre vous.
Quand nous quittons la salle, elles sont docilement en train de se regrouper, sauf la pauvre Déborah attachée à sa tâche ancillaire.
Le salon de madame C** est un adorable boudoir qui correspond exactement aux allures bourgeoises de notre aimable hôtesse. Le large tapis de laine épaisse, les tentures grenat et la tapisserie à volutes dorées surchargée de miniatures artistiquement encadrées donnent une atmosphère intime à une pièce qui contient pourtant deux confortables fauteuils drapés et un Récamier assorti disposés autour d’une table basse en acajou. Deux crédences de style, quelques bibelots et un bouquet d’anémones parachèvent la composition du lieu.
En jean et débardeur pour l’une, en peignoir de bain pour l’autre, nous déparons nettement dans cet environnement cosy, mais madame C** n’y prête pas garde et nous invite à nous enfouir dans les fauteuils tandis qu’elle s’installe avec grâce à demi allongée sur le divan. Un coup cristallin du timbre d’appel posé sur le bord la table fait surgir presque aussitôt une mignonne silhouette en jupe bordeaux et tablier blanc qui dépose discrètement sur la table trois verres de porto sur un plateau.
Pendant que sa jeune bonne (dix-huit printemps, dirais-je) s’éclipse silencieusement, notre hôtesse me tend le premier verre en souriant.
— Je vous en prie, ma chère Chantal, un petit reconstituant ne vous fera pas de mal ...