Austerlitz, voie 16
Datte: 27/12/2019,
Catégories:
fh,
extracon,
train,
Voyeur / Exhib / Nudisme
strip,
Oral
fdanus,
fsodo,
journal,
lettre,
extraconj,
Auteur: OlivierK, Source: Revebebe
... soutien-gorge était blanc. Elle l’a ôté bien calmement. Mes yeux s’étant habitués à cette obscure clarté, comme dit l’autre, j’ai entrevu ses seins, pas très gros mais bien galbés, des seins de jeune fille. Elle s’est penchée pour enlever ses mocassins, s’est débarrassée de son pantalon et de ses chaussettes. Des socquettes, plutôt. Piquées à son mari ?
Elle me tournait le dos quand elle a enlevé son slip. Des fesses comme je les adore, musclées, sûrement fermes et souples à la fois. Il était clair que j’allais, moi aussi, me mettre nu. Mais allait-elle me regarder ? Et si elle le faisait, allais-je lui montrer que déjà je bandais, et solidement ? Allait-elle s’en offusquer, ou s’en montrer flattée ?
Elle a déchiré les plastiques et s’est allongée sur le dos, la couverture sur son corps nu. Pendant un instant, les yeux mi-clos, j’avais vu son triangle noir. À moi de jouer. Veste, chemise, pantalon, chaussettes, slip. Impossible de savoir si elle avait les yeux ouverts. J’ai pris mon temps pour déplier ma couverture. Je mourrais d’envie de me jeter sur cette femme mais je n’osais pas. Je me suis hissé sur ma couchette et m’y suis allongé sur le côté, les yeux fixés sur elle.
Il l’avait bien dit, le type, le train était chauffé. Nul besoin de couverture, je l’ai rejetée à mes pieds. Si cette femme se relevait, si elle voulait bien s’approcher, palper un peu, promener ses lèvres… Mentalement, je lui donnais des ordres : viens, passe une main sur ma poitrine, sur mon ...
... ventre, sur mon bas-ventre, sur ma verge incandescente. Prends-la en bouche. Et laisse-moi caresser tes seins, ton triangle sombre. Ta fente. Si j’avais cru en Dieu, j’aurais prié.
J’ai décidé de compter jusqu’à dix et de faire quelque chose, sans savoir encore quoi. Lui demander si elle n’avait pas trop chaud aurait été stupide, alors que j’avais l’intention de la rejoindre. Une envie à en crever… Elle semblait dormir, un léger sourire aux lèvres. Je me suis levé, nu, pour faire semblant de chercher un livre dans ma valise, en pensant que si elle se mettait à me parler, je lui dirais que je ne pouvais pas dormir et que je voulais lire un peu, si la lumière de la lampe située au-dessus de ma couchette ne la gênait pas.
Pas mal de femmes m’ont dit que j’avais de jolies fesses. Les regardait-elle, celle-là, couchée nue à un mètre de moi, intouchable en raison des pesanteurs sociales, des préjugés, des convenances. Et surtout de l’horrible crainte d’être repoussé, dédaigné, trouvé ridicule. Mais après tout, qui ne tente rien n’a rien. Elle n’allait quand même pas crier au viol alors que je ne la touchais même pas. Et puis elle avait bien accepté de s’enfermer avec moi dans ce compartiment, et de s’y mettre nue. Sûrement pas une allumeuse, pourtant. En pensant à ce mot, j’y ai vu un signe du destin, j’ai allumé la lampe de la couchette et je me suis retourné pour voir la réaction de ma voisine. Elle avait les yeux ouverts, elle ne pouvait que voir ma verge bandée comme jamais. ...