Austerlitz, voie 16
Datte: 27/12/2019,
Catégories:
fh,
extracon,
train,
Voyeur / Exhib / Nudisme
strip,
Oral
fdanus,
fsodo,
journal,
lettre,
extraconj,
Auteur: OlivierK, Source: Revebebe
... Je l’ai rejoint. J’ai tapé sur sa main qui cherchait au passage à me toucher l’entrecuisse. Les poils de son thorax ont un peu blanchi. Il y avait un tout petit nid de coton dans son nombril, qu’il a très profond et bien ourlé. Plus bas… eh bien, plus bas il n’y avait guère de changements. Cela se développait à mesure que j’en approchais les doigts et les lèvres. C’était doux et émouvant. Les poils étaient un peu bouclés, comme autrefois. Une larme est montée à l’oeil ovale du gland. Dans ma main, la verge palpitait comme un oiseau. Ma bouche lui fit un écrin de choix. Mes fesses relevées s’appuyaient à la paroi froide du wagon.
— Tourne-toi, Delphine, tourne-toi. Je veux t’embrasser aussi.
Un soixante-neuf des familles, pourquoi pas ? Nous nous dévorâmes donc mutuellement, sachant toutefois cesser ce jeu juste avant le gaspillage, car il voulait jouir en moi, et je le voulais aussi.
Après quoi, il avait naturellement besoin de reprendre quelques forces. Voulant me montrer qu’il ne s’intéressait pas qu’à mon corps, il s’enquit de mon travail, de ma vie de tous les jours, cherchant à savoir si je t’aimais, ou si j’en aimais d’autres. J’ai copieusement menti, cela va de soi. Et je l’ai flatté :
— Ah, tu sais t’y prendre avec les femmes ! Tu as dû en voir des foufounes !
Il en fut tout faraud, prenant cela pour un compliment, et redoubla de tendresse, vantant mes seins, mes cuisses, mon ventre, mes fesses… Il avait sans aucun doute trouvé mondélicieux minou ...
... moins étroit qu’il y a vingt ans et s’intéressa donc au petit trou dans lequel tu ne t’aventures que rarement, et qu’il avait totalement dédaigné quatre lustres auparavant.
Deux ou trois doigts, humides de mes propres secrétions, frayèrent le chemin qu’emprunta ensuite sa verge redevenue vigoureuse. Ses petites boules, qui tant de fois avaient dû se vider dans Dieu sait quels réceptacles, battirent la chamade sur mes fesses rebondies. Même pas mal ! Un pur délice, en vérité.
Après avoir repris son souffle, Julien m’affirma qu’il était amoureux comme jamais, et qu’il nous fallait impérativement nous revoir. Il retournait assez souvent à Paris, Orléans n’est pas si loin, et il pouvait même, de temps à autre, venir à Nîmes.
— Non, Julien, il n’est pas question de nous revoir.
Il a tenu à m’accompagner sur le quai de Lyon TGV, a mendié un dernier baiser que j’aurais eu mauvaise grâce à lui refuser.
Je suis la petite Bénédicte que tu n’as pas voulu garder, il y a vingt ans de cela. Adieu, Julien.
Debout sur le marchepied, voilà ce que j’ai failli lui dire. Mais à quoi bon ? Le voyage ne m’a pas semblé long, cette fois, occupée que j’étais à pianoter ce récit sur mon notebook. Tu le liras car je sais que tu m’espionnes, je ne prends d’ailleurs pas la peine de t’en empêcher en utilisant des mots de passe sophistiqués. Je cache mes dossiers sous windows en sachant parfaitement qu’il t’est facile de les y découvrir.
Inventé, ce récit ? Mais probablement, mon chéri !