Le Téléphone sonne, tu décroches (4) - Histoires de Sexe

Le Téléphone sonne, tu décroches (4)

... duquel je peux facilement distinguer, grâce au plafonnier allumé, mon épouse et son jeune black. Mon anxiété fait place à une sorte d’excitation. Ils discutent calmement, Samba a passé son bras droit derrière les épaules de Manon et sa main gauche paraît très active sous la veste de celle-ci. Il lui caresse le sein droit tout en continuant à discourir puis j’aperçois mon épouse fermant les yeux et glisser légèrement en avant sur son siège. La main gauche de Samba n’est plus visible et je peux facilement deviner où elle se trouve et ce qu’elle fait. Quelques secondes s’écoulent avant que Manon ne soit prise d’un spasme violent suivi d’un cri rauque étouffé par la bouche de Samba qui, tout en continuant à s’activer en elle, s’est incliné pour l’embrasser fougueusement.

Je décide de rentrer rapidement et d’attendre mon épouse dans notre lit. Un claquement sourd de portière, un tour de clé dans la serrure, la porte d’entrée de notre demeure qui s’ouvre et se referme doucement sans bruit, des pas feutrés dans l’escalier et Manon m’apparaît dans l’encadrement de la porte. La petite lampe de chevet éclaire suffisamment la pièce pour que je puisse détailler l’état dans lequel elle se trouve. Cheveux défaits, veste ouverte laissant apparaître sa poitrine nue, la jupe en accordéon et pour couronner le tout, une forte odeur de sperme.

— Eh bien ! Tu rentres tard ! Tu aurais pu me prévenir, car j’étais très inquiet.
— Excuse-moi, mon chéri, mais Samba vient juste de me déposer et ...

... c’est vrai que j’aurais pu te téléphoner.
— Est-ce que les contrats sont signés, au moins ?
— En grande partie et cela n’a pas été facile, crois-moi.
— Cela, je peux le constater en te voyant et en te sentant. Tu pues la baise à pleines narines et qu’as-tu fait de ton soutien-gorge ?
— Perdu dans l’aventure.
— C’était agréable ? Tu me racontes ?
— Demain, mon chéri, car je suis exténuée. Cependant, je peux te dire que c’était une expérience mémorable à tout point de vue. Je passe à la salle de bain et j’arrive.
— Non reste ainsi et viens te coucher.

Je la regarde enlever sa veste et sa jupe. Elle a un corps sublime et il s’en dégage un mélange d’odeurs indéfinissables. Si certains parfums me sont familiers, son eau de toilette, la transpiration, le foutre, il y a des effluves typiquement féminins qui ne lui appartiennent pas. Elle écarte les draps pour se coucher à mes côtés. Je peux me rendre compte que les bouts de ses seins sont turgescents, son sexe luisant, mais je remarque, également, quelques stries rouges sur les fesses, la poitrine, le ventre et l’intérieur des cuisses. Elle ne fait pas allusion à sa petite gâterie prodiguée par Samba dans la voiture et, finalement, toutes ces constatations m’intriguent assez fort. Elle se blottit contre moi et éteint la lumière. Elle prend mon sexe en main et m’embrasse tendrement.

— Je vais te raconter ma soirée, mais, promets-moi de ne pas te fâcher et surtout de ne pas allumer la lampe de chevet, je veux rester dans ...