Le Téléphone sonne, tu décroches (4) - Histoires de Sexe

Le Téléphone sonne, tu décroches (4)

... à cent lieues de m’imaginer de passer une soirée en célibataire pendant que mon épouse allait jouer à la secrétaire, totalement au service de son amant qu’elle n’a plus aperçu depuis quelques semaines. Et cerise sur le gâteau, elle est déterminée à utiliser ses charmes et s’habille en conséquence pour obtenir un contrat qui ne nous apportera rien de plus à notre confort actuel. Enfin, elle est enthousiaste et complètement dévouée à Éric qui, comme elle aime le répéter, peut tout lui demander. Il en a de la chance ! Me percevant un peu songeur, elle se rapproche et me serre, amoureusement, dans ses bras.

— Je ne serai pas partie longtemps, tu sais. Le temps d’un bon repas et ensuite je rentre.
— Je te fais confiance. Puis-je te demander une petite faveur qui me fera plaisir ?
— Oui ! Je t’écoute.
— Relève ta jupe sur tes hanches.
— Pourquoi ???
— Fais-le et tu auras la réponse à ta question.

Elle s’écarte un peu de moi et relève doucement sa jupe pour me laisser apercevoir un splendide string en dentelle blanche, assorti au soutien-gorge.

— Enlève ton string !
— Mais pourquoi ?
— Parce que le fait de te savoir nue sous ta jupe parmi tous les clients du restaurant et à côté de Samba, qui ne va pas manquer de s’en apercevoir, m’excite très fort. Alors, sois gentille et fais-le pour moi.
— Qui te dit que Samba va le remarquer ?
— Là, c’est toi qui te moques ! Parce que tu vas lui montrer spontanément, ce que je ne doute pas ou il ira voir lui-même et tu le ...

... laisseras faire. Je me trompe ?
— Non !

Elle retire son string et réajuste rapidement sa tenue, car un coup de klaxon retentit à l’extérieur. Samba signale sa présence. Un petit baiser, une course vers le vestibule, la porte qui s’ouvre et la voilà partie. Le jeune homme descend de voiture, me fait un signe de la main auquel je réponds poliment, ouvre galamment la portière et aide Manon à s’asseoir sur le siège passager. La manœuvre n’a duré que quelques secondes et cela a suffi, à Samba, pour constater la nudité partielle de mon épouse qui n’a rien tenté pour empêcher la remontée de sa jupe, due au mouvement d’écartement de ses jambes. Manon et moi nous échangeons un regard complice. Je les regarde tourner le coin de la rue et ferme la porte en soupirant. Une longue attente va commencer avec un soupçon d’inquiétude.

Il est 3h00 du matin, je ne dors pas et l’angoisse commence à me prendre à la gorge. Toujours pas de Manon. Pas de nouvelles sur mon portable et je fais les cent pas dans la maison. L’idée me vient de fumer une cigarette à l’extérieur et, je ne sais pas pourquoi, je reste dans l’obscurité. Depuis quelques jours, nous bénéficions d’un temps merveilleux et on apprécie beaucoup mieux la fraîcheur nocturne. L’éclairage public est en concurrence avec une pleine lune magnifique et le ciel noir est parsemé d’une multitude d’étoiles. À quelques mètres de moi, j’aperçois la voiture de Samba, tous phares allumés. Je m’approche discrètement du véhicule à l’intérieur ...