1. Le Téléphone sonne, tu décroches (4)


    Datte: 28/11/2019, Catégories: fh, ff, fhh, hplusag, couleurs, extracon, cocus, inconnu, laid(e)s, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, fouetfesse, Auteur: Viret, Source: Revebebe

    ... le noir. Ce que j’ai vécu, ce soir, est assez particulier et je ne sais pas si je suis prête à recommencer. Et pourtant, j’ai éprouvé énormément de plaisir et je ne regrette rien, tu entends ! Néanmoins, je suis un peu honteuse de ce que j’ai fait ou plutôt de ce qu’on m’a fait subir avec mon total consentement. Je me rends compte que je ne suis plus la même femme qu’auparavant et cela me trouble un peu. Peut-être faudrait-il marquer un temps de pause afin que nous réfléchissions au danger de certaines situations, à notre avenir et surtout celui de notre couple.
    — Tu m’inquiètes !
    — Bon, je te raconte et ne m’interromps pas s’il te plaît !
    — OK. Je suis tout ouïe.
    
    Je prends mon histoire depuis le début c’est-à-dire le moment où je quitte la maison. Tu as remarqué ma façon de monter dans la voiture. Je voulais provoquer un peu Samba, mais il est resté de marbre durant tout le trajet qui nous séparait du restaurant. Il était fort crispé et réfléchissait, à haute voix, sur l’importance de ce rendez-vous et la nécessité absolue d’avoir les devis signés. Éric y tenait beaucoup et la bonne santé de son entreprise en dépendait. Samba m’avouait, également, que son contrat de travail était mis en balance. Bref, la situation était très critique et ce n’était qu’un premier contact, comme je le pensais, mais bien un rendez-vous ferme et définitif.
    
    Samba m’expliqua que le patron, avec lequel nous allions dîner, s’appelle Jean-Claude et est propriétaire de plusieurs garages. Il ...
    ... avait déjà eu l’occasion, à différentes reprises, de le rencontrer avec Éric. C’est un homme approchant la septantaine, grisonnant, un peu obèse et assez bourru dans ses contacts professionnels. Il est très autoritaire et assez exigeant. Éric sait que les firmes concurrentes proposent des petits cadeaux sous forme de voyages ou profits extralégaux, mais, lui, ne peut pas se permettre d’accorder le moindre avantage, car ses prix sont calculés au plus juste.
    
    À ma question de savoir quel serait mon rôle dans toute cette histoire, Samba me répondit que je devais m’en tenir à de la figuration. Éric pense, en effet, que pour la « vitrine » de l’entreprise, il est intéressant de se faire accompagner par sa secrétaire et si celle-ci est jolie et intelligente cela ne gâte rien, bien au contraire. D’ailleurs, me dit Samba, Jean-Claude a les mêmes principes, car sa secrétaire particulière est un canon d’une trentaine d’années.
    
    Nous étions devant le restaurant que je me demandais pourquoi j’avais accepté la proposition d’Éric. Il est vrai qu’il peut tout me demander, mais, dans ce cas précis, je m’en voulais un peu de lui obéir. J’avais la ferme intention de bien manger puisque j’étais invitée et en rentrant dans l’établissement je savais que mon vœu allait être exaucé, car ce n’était pas une gargote. Le restaurant était assez chic et pratiquement rempli. Samba se dirige directement vers un vieux monsieur qui semble lui faire un signe de la main. Les présentations faites, nous nous ...
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