Le Téléphone sonne, tu décroches (4) - Histoires de Sexe

Le Téléphone sonne, tu décroches (4)

Je rentre, à la maison, un peu tard dans l’après-midi, pour retrouver mon épouse habillée d’un tailleur confectionné dans un tissu très clair. Elle a énormément de classe et est terriblement aguichante dans son costume deux-pièces. Je ne peux m’empêcher d’émettre un sifflement admiratif. Manifestement, elle s’était préparée pour une grande occasion. Sa veste n’est fermée que par le seul bouton disponible et permet, à tout moment, par l’entrebâillement des revers, d’apercevoir sa poitrine maintenue par un balconnet blanc en dentelle. D’habitude, elle revêt un petit top, au-dessus du soutien-gorge, pour plus de décence. Une jupe courte et étroite, fendue sur le côté jusqu’à mi-cuisse, complète le tableau. Elle est, également, chaussée d’escarpins, dont la hauteur des talons, allonge considérablement ses jambes et la fait cambrer mettant en valeur son joli petit fessier. Les cheveux tirés en arrière et maintenus par une boucle, un maquillage discret, du vernis rouge sur les ongles me font soupçonner un départ imminent. Elle m’accueille avec un large sourire et vient m’embrasser tendrement. Son parfum m’envoûtera toujours, elle aussi d’ailleurs. Cependant, je me demande ce qu’elle me prépare, car elle est très enjouée et son regard pétille.

— Je te trouve très sexy et bien apprêtée, ma chérie. Tu es sublime. Tu pars ?
— Euh ! Oui. J’ai reçu un coup de téléphone d’Éric.
— Ah ! Je m’explique ton air coquin. Que raconte-t-il donc ? Toujours submergé par son travail ?

Mon ...

... interrogation un peu ironique ne passe pas inaperçue.

— Je crois que tu te moques et si, c’est le cas, je ne te raconterai plus rien.
— Tu as raison, ma chérie, excuse-moi.
— À mon grand regret, nous ne pouvons plus nous voir, car, en ce moment, il a beaucoup de travail. C’est aussi pour cette raison qu’il m’a téléphoné ce matin. En fait, il me demande de lui rendre un service important.
— De quel genre ?
— Il a un rendez-vous avec le directeur d’un gros garage pour discuter de la pose d’une alarme dans ses différents bâtiments. C’est, paraît-il, un marché juteux et il ne peut pas se permettre de le rater. Étant fort occupé, il délègue Samba pour le remplacer lors de la première prise de contact avec ce monsieur.
— Je comprends très bien, mais, quel rôle dois-tu y jouer ?
— Comme Éric a une confiance toute relative en Samba surtout en ce qui concerne la compréhension de la langue française, il voudrait que je l’accompagne à cet entretien pour le seconder. C’est de bon ton, semble-t-il, de se faire accompagner par sa secrétaire et, pourquoi pas, si l’affaire capote un peu, d’user de mes charmes afin de remporter ce marché.
— Te voilà devenue la secrétaire particulière de ton amant. Et jusqu’où peut aller l’utilisation de tes charmes ?
— Je ferai l’impossible et le maximum pour qu’Éric gagne ce contrat.
— En clair, que veux-tu dire ?
— Je ne sais pas. Je te raconterai, ce soir, en rentrant. Maintenant Samba vient me chercher et je l’attends avec impatience.

J’étais ...