1. Kinshasa - Limete


    Datte: 28/11/2019, Catégories: fh, hplusag, douche, amour, Oral Auteur: Jean Balun, Source: Revebebe

    ... aussi.
    — Donc je pensais passer une soirée romantique avec toi, et je nage en plein roman d’espionnage !
    — Je le répète, je n’aurais jamais dû te parler de tout cela.
    
    Je sors de ma pochette le cadeau que je lui ai apporté.
    
    — Voici un petit gage de mes sentiments pour toi. J’espère que ça te plaira.
    
    Elle se saisit du paquet et, sans l’ouvrir, se lève, se jette sur moi et m’embrasse avec fougue, puis avec beaucoup de tendresse. La chaise tangue dangereusement, mais tient bon. Le contact de ses lèvres pulpeuses est d’une grande douceur, sa langue joueuse se faufile partout, sa salive se mêle à la mienne. D’une main, elle tient ma tête, de l’autre, elle soulève mon polo et pince un de mes tétons.
    
    Les filles de la table d’à-côté applaudissent en riant, brisent l’élan de ma belle qui me sourit, un peu essoufflée.
    
    — Merci, merci, tu ne peux pas savoir, comme ça me fait plaisir !
    — Tu ne l’ouvres pas ?
    — Chez nous, on ouvre les cadeaux, seulement quand on est seul dans sa chambre ! Ainsi, si cela ne plaît pas, on ne vexe pas celui qui l’a offert !
    — Je ne serais pas vexé, tu sais, seulement un peu triste de ne pas avoir bien cerné tes goûts…
    — Je suis sûre que ça va me plaire. Venant de toi, cela ne peut être que joli !
    
    Et elle le range dans son sac à main, en me faisant un clin d’œil malicieux.
    
    Je regarde mon montre, déjà vingt-trois heures ! Demain à huit heures, Nestor vient me chercher pour me conduire aux ateliers centraux. Je vais encore être frais ...
    ... !
    
    Je prends ses mains en les miennes, elles sont toutes petites, les ongles coupés court et soignés. Je la regarde dans les yeux et lui explique que je vais devoir écourter cette première soirée, car le devoir m’appelle. Un voile de tristesse passe devant ses yeux, puis elle se ressaisit, la Lydia dont le professionnalisme lui avait valu les louanges de toute l’équipe à Luanda refait surface.
    
    — Tu as raison, j’oubliais que tu étais ici pour le travail. C’est une telle joie de te revoir.
    — C’est réciproque, crois-moi !
    — Mais tu ne t’en tireras pas comme ça, monsieur le tire-au-flanc. Mon père ne veut pas que nous allions ensembles à l’hôtel, comme tu irais avec n’importe quelle putain !
    — Mais je …
    — Ne m’interromps pas !
    — Oui, chef !
    — Mon père veut que tu viennes avec moi à la maison, ce soir !
    — Ce soir ?
    — Oui, et monsieur Nestor est déjà prévenu, il viendra te chercher pour te conduire à ton travail. J’ai pris la liberté de faire chercher tes affaires à l’hôtel. Tu ne m’en veux pas ?
    — Je suis bluffé !
    — Tu sais qu’ici rien n’est impossible, un peu d’influence, quelques dollars…
    — Tu es effrayante !
    — Eh bien, allons-y !
    
    La parcelle se situe dans la commune de Limete. Il fait nuit, mais on devine à la longueur du mur d’enceinte que le parc est de belle taille. La maison date du « temps des Belges », le parc est bien entretenu à ce que je peux en voir. Lydia m’introduit dans la maison, frappe à la porte du bureau de son père, m’y fait entrer. Son père, ...
«12...456...10»