1. Qui fait l'ange fait la chienne (3)


    Datte: 27/11/2019, Catégories: Trash, Auteur: blueyes, Source: Xstory

    ... braquemart luisant de salive, au garde-à-vous devant mes lèvres.
    
    — Il n’y a pas à dire, tu as une belle paire de nichons !
    
    Il joue un instant avec l’émeraude qui pare ma poitrine, avant, tel un peintre qui met un dernier coup de pinceau à son tableau, de la replacer parfaitement dans l’axe du sillon intermammaire. Il semble satisfait de son œuvre :
    
    — Continue !
    
    J’obéis et reprends l’ouvrage. Je ne peux m’empêcher de lever les yeux vers lui. J’ai besoin d’être rassurée. Me juge-il seulement un peu désirable ?
    
    Je suis persuadée qu’il a saisi ma requête muette. Il y répond à sa manière. Sans manière aucune :
    
    — Oui, c’est ça ! Regarde-moi pendant que tu pompes. Comme une bonne petite chienne !
    
    Une chienne ! Est-ce vraiment ce qu’il pense de moi ? Sa queue se tend encore, tendue par le plaisir de me rabaisser ? Et moi ? Je subis. Pourtant, ce n’est pas ce que je veux, je le jurerais devant Dieu. Mais je consens, corps et âme, terriblement excitée. Avant tout, je l’aime. Donc j’aime ce qu’il aime.
    
    J’abdique ma fierté par amour et j’y gagne l’attisement de mes sens. Je m’embouche docilement, suce du mieux que je peux, sans lâcher mon homme des yeux et les lèvres de ma chatte baillent, jalousent de ma bouche. Ma culotte est trempée. Et alors que les doigts de Thibaud massent mes seins, étirent mes tétons, les pinces vicieusement, sa voix autoritaire résonne :
    
    — Aspire mieux la tige, pompe, creuse bien les joues, oui, c’est mieux, plus délicatement avec le ...
    ... gland, fais tourner ta langue, oui voilà comme ça, mais putain, ne baisse pas les yeux ! regardes-moi ! Salope, tu bandes grave des nichons, tu aimes ça, hein, grosse chienne, pomper une bite…
    
    Non, je n’apprécie pas cette humiliation, je déteste même et c’est peut-être pour cela que je suis autant excitée. La honte échauffe ma chair. C’est plus fort que tout. Je jouis de mon indignité. N’ai-je plus aucun orgueil ? Si bien sûr, mais ma conscience l’endort, me persuade que ce ne sont pas vraiment des injures, presque des compliments, totalement dénués de mépris. Et pourquoi pas, pendant qu’on y est, puisque c’est ce à quoi j’aspire, percevoir dans l’insulte l’accent de l’amour ? Après tout, le ton n’est pas du tout haineux, plutôt incitatif et enjoué…
    
    Mais quand même, sacrément dédaigneux :
    
    — Vas-y ! pompe mieux ! Vas-y, chienne ! Mieux que ça ! »
    
    Je ne serai digne de lui que totalement ravilie. Et pour me le prouver, ses mains agrippent de nouveau ma tête. Il compte bien me baiser plus sévèrement la bouche. Mais il est très gros. Il m’utilise, à me décrocher la mâchoire. J’encaisse. Je ne suis plus que borborygmes. Son engin me déborde. J’en bave copieusement. Redouble de borborygmes. Mes yeux pleurent. Hoquet ! Borborygmes : Stop ! Il s’en fou, continue à forer, à chaque fois un peu plus profondément, mon orifice buccal. Hoquet ! Borborygmes : Stop ! Trop gros ! Sa queue dans ma gorge ! Mon cœur se soulève ! Je vais m’étouffer ! Borborygmes d’urgence : STOP ! STOP ...
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