1. Qui fait l'ange fait la chienne (3)


    Datte: 27/11/2019, Catégories: Trash, Auteur: blueyes, Source: Xstory

    Avant de continuer, je préfère vous mettre en garde. Cette histoire est abjecte… et absolument véridique. Pas une once de fiction. Je vous livre ma vérité nue. Alors de votre côté, épargnez-moi vos cris d’orfraie ou votre compassion hypocrite.
    
    J’ai commencé ce récit sans m’imaginer un seul instant que je le publierai. Je voulais juste m’exciter avec un souvenir honteux. Oui, juste une masturbation cérébrale un peu malsaine, mais sans danger. La convocation d’une humiliation sexuelle périmée, lointaine. Revivre cette expérience sans m’impliquer, juste pour le frisson. Je suis maintenant une femme de presque 50 ans. Mariée, fidèle, stable, mère de deux enfants que j’adore. Rien à voir avec cette gamine de 18 ans, si naïve, si candide, si inaccomplie. Mais il faut croire que ce vécu est gravé en moi. Dès les premiers mots, j’ai été emportée. Les souvenirs ont resurgi avec une précision diabolique. Impossible de m’arrêter d’écrire, sauf quand l’orgasme me pliait en deux, car il était tout aussi impossible de ne pas me toucher, de ne pas me doigter. Pour plus d’efficacité, j’ai dû me résoudre à écrire avec un godemichet à porter de main. Mais en m’imposant une discipline de fer : « Tu écris 30 minutes ; tu te fourres 5 minutes ». Trente minutes durant les phrases coulaient de mon esprit surchauffé, un supplice délicieux, je mordais mes lèvres pour ne pas gémir comme une chienne, et puis, la libération, cinq minutes, montre en main, pas une seconde de plus, à me bourrer ...
    ... frénétique le sexe avec le godemichet, à m’amener au bord de l’orgasme, pour mieux, ensuite, à nouveau me frustrer, ignorer les miaulements aigus de ma chatte, et faire jaillir de mon cerveau les flots d’une ignominieuse vérité, purger ma mémoire de toute cette fange. Plus d’une fois mes doigts ruisselants de cyprine ont dérapé sur le clavier. Les nombreuses fautes d’orthographes qui émaillent ce texte ne sont que les fautes de frappes d’un vagin comprimé par les spasmes de la jouissance.
    
    Alors ne vous gênez pas ! N’ayez aucun scrupule à vous masturber, vous aussi, sur mon indignité.
    
    Et je vais tuer tout suspens. Thibaud était un immonde manipulateur. Un pervers narcissique. J’ai fini par m’en rendre compte. Un peu tard ! Mais comme vous pourrez le constater, si vous avez la patience d’aller jusqu’au terme de cette histoire, il finira par payer. La morale sera sauve. Et moi, je ne regrette absolument rien !
    
    Mais reprenons le cours de cette défaite annoncée.
    
    J’ai sonné…
    
    Il était chez lui ! Mon ange brun ! Pour quelqu’un d’aussi empruntée que moi, sa splendeur désinvolte, naturelle, innée, était absolument envoûtante. Le sublime apollon a ouvert la porte sur une poupée apprêtée et fardée comme une catin, grimpée sur des escarpins à talons, prête à être consommée, servie dans une jupe noire plissée qui me faisait monter la honte au front tellement elle dévoilait le haut de mes cuisses et épousait l’opulence outrancière de mon fessier. Dans la continuité de cet ...
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