1. Qui fait l'ange fait la chienne (3)


    Datte: 27/11/2019, Catégories: Trash, Auteur: blueyes, Source: Xstory

    ... bouche close. Il est contrarié par ma lenteur.
    
    Et, en guise de stimulant, encore une petite baffe, joue droite, sèche et sans préavis. Aie. Ça claque, comme une remontrance. Les larmes me montent aux yeux. Je veux objecter, le prévenir, qu’il n’aille quand même pas trop loin.
    
    — Thibaud !
    
    Mais lui s’amuse à tester mes limites :
    
    — Allez, mon gros cul, vas-y, sois gentille et montre-moi ce que tu sais faire.
    
    Dit cette fois sur un ton bienveillant, presque affectueux, seuls les mots blessants m’accablent comme une vérité indiscutable. Et le changement constant d’intention dans la voix me déstabilise complètement. Je suis vaincue. Je baisse les yeux. Je dois me concentrer pour ne plus le contrarier. Pour bien faire.
    
    Oui, je m’active. J’abaisse un peu la braguette. Tire sur le jean qui, très moulant aux hanches, résiste. Cruche. Alors, je me débats encore avec la braguette. Cette fois-ci, je la descends jusqu’en bas. Je débarrasse enfin le pubis de la première couche de tissu, car ensuite, il y a encore le boxer. Avant de libérer l’engin, je fixe un moment la marque « Éminence » imprimée, blanc sur fond noir, sur toute la longueur de l’élastique. Ce détail est-il complètement futile ? Ou un signe beaucoup plus essentiel qu’il n’y paraît, à peine crypté. La marque de la supériorité absolue cet homme sur moi ?
    
    Les muscles de son ventre doivent être en béton et quand j’abaisse le coton, ce qui jaillit, comme le diable de sa boite, est à se damner !
    
    Mon dieu, ...
    ... qu’il est viril. Je ne suis pas étonnée, j’ai déjà été baisée une fois par cette queue, mais je suis néanmoins stupéfaite, au plus profond de ma chair époustouflée, par la taille de la barre dressée devant mon visage… Et ses couilles de taureaux ! Mon Dieu, être fécondée par une telle fertilité ! Des papillons dansent dans mon ventre…
    
    Mais le moment n’est pas à l’introspection. Deux étaux se sont posés de part et d’autre de mon crâne :
    
    — On va voir si tu as fait des progrès.
    
    Je me mets au travail, ouvre grand et gobe six bons centimètres de tige, avec toute la bonne volonté du monde, mais cela ne suffit pas, ne remplace pas l’inexpérience, néanmoins, en posant mes mains sur les cuisses de mon amant - ce simple contact répercute dans mes entrailles une boule de chaleur et un flot de cyprine imbibe mes parois -, je m’emploie à sucer.
    
    Je fais coulisser, comme je peux, c’est ainsi que l’on pratique une fellation, non ? Les mains de Thibaud poussent sur mon crâne, intimant l’ordre de m’enfiler plus. J’obéis. Il est si bien monté que ma mâchoire est quelque peu crispée. Et dans la perspective, ses couilles pleines qui chaloupent.
    
    Les mains relâchent ma tête et s’attaquent aux boutons de mon chemisier. Un frisson le long de l’échine. En quelques secondes, les longs doigts agiles ont extirpé mes seins du soutien-gorge.
    
    Je m’interromps. J’en profite pour détendre ma mâchoire, pour reprendre mon souffle. L’impudeur m’oblige à baisser la tête, à détourner le regard du ...
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