1. Flash-back pour Manon


    Datte: 20/11/2019, Catégories: fh, fplusag, campagne, amour, intermast, pénétratio, fsodo, confession, historiqu, Auteur: Mongil, Source: Revebebe

    ... dans les bras l’un de l’autre. Elle s’est assisse sur moi dans la même position qu’elle le fit naguère avec son Sébastien ; empalée sur mon sexe dressé, c’est elle qui nous mena vers la jouissance, elle jouit longuement avant de me faire éjaculer, m’accompagnant dans un nouvel orgasme ponctué de :
    
    — Oh ! Oui… Oh ! Oui ! C’est comme si mon Sébastien se vidait les couilles en moi !
    
    Alors que côte à côte, nous récupérons de nos échanges sexuels, elle me dit :
    
    — Tu sais, je crois que si Sébastien avait vécu et que nous ayons fait notre vie ensemble, il aurait peut-être accepté que nous fassions l’amour avec toi !… Comme nous l’avons fait avec Yvette !
    
    *****
    
    Lors de son dernier séjour au village, à l’automne 1918, une fois de plus, le ton est monté entre François et Jean-Louis, ce dernier ayant une nouvelle fois proposé le mariage à Manon.
    
    À un moment, Jean-Louis énervé, comme à son habitude agressant François lui dit même :
    
    — Tous les jours il y a des soldats qui se font tuer sur le front… Qu’est-ce que tu attends pour crever, au moins Manon serait débarrassée de toi !
    — Tu es dégueulasse de souhaiter la mort de François, lui crie Manon, alors que toi tu restes peinard à la maison !
    — Je veux que tu sois ma femme, et je n’abandonne pas facilement, lui répond-il !
    
    Ce fut leur dernière algarade avant qu’il ne reparte pour le front, où il n’arriva jamais.
    
    En dehors de l’histoire racontée par Manon, dans les archives de son régiment, le seul ...
    ... renseignement concernant sa disparition est datée du 26 septembre, début de l’offensive décisive vers la victoire. Les servants de la batterie qu’il commandait ont tous été tués par un obus adverse ayant touché de plein fouet les munitions de réserve du canon. Certains corps furent entièrement déchiquetés, le rapport concernant la mort du lieutenant qui n’a pas été retrouvé, fait état du fait qu’il était parti en avant pour observer l’ennemi à la jumelle et a dû être enseveli ou déchiqueté par un autre obus tombé en avant de la batterie. Seul le sergent Gaston X, grièvement blessé avait survécu à ses blessures.
    
    Fort de ces renseignements, j’ai pu retrouver le sergent. Il vit toujours, il est cordonnier à Carcassonne, place de la République.
    
    Voilà ce qu’il m’a raconté :
    
    — Le matin de l’offensive, François devait rentrer de permission. Lorsque le colonel est passé, il n’était pas là. Nous l’aimions bien notre lieutenant, aussi j’ai dis au colonel qu’il était parti en reconnaissance en avant des lignes. Je ne sais pas quand il nous a rejoints, parce que nous avons été pris rapidement sous un déluge de feu de l’artillerie allemande et que je me suis retrouvé quelques heures plus tard à l’hôpital, avec une jambe en moins !
    
    À ce moment de son récit, je l’ai interrompu pour l’informer des derniers événements suite à la découverte du corps de François près de son village.
    
    — Mon dieu, quelle triste fin, on ne connaîtra sans doute jamais son assassin, si longtemps après. Embrassez ...
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