Flash-back pour Manon
Datte: 20/11/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
campagne,
amour,
intermast,
pénétratio,
fsodo,
confession,
historiqu,
Auteur: Mongil, Source: Revebebe
... n’étaient pas fiancés. Jean-Louis, le fils du maire avait, lui aussi, des vues sur la belle Manon et, en l’absence de Sébastien, ne ratait pas une occasion pour essayer de l’isoler dans une grange ou derrière une étable et la peloter contre son gré. Elle eut beau lui dire qu’elle aimait Sébastien, il persista à essayer de la séduire, notamment en lui faisant étalage de la fortune de son père, gros propriétaire terrien.
Lorsqu’il y avait un bal au village, il la poursuivait de ses assiduités, empêchant les autres garçons de danser avec elle. Quant Sébastien en congé était au village, il le provoquait sans arrêt, mais sans résultat. D’un calme olympien, Sébastien faisait semblant de ne pas comprendre.
Lorsque la guerre éclata, Jean-Louis, aîné de cinq garçons resta à la ferme de ses parents, alors que Sébastien était appelé sous les drapeaux. Étant universitaire, il fut appelé dans un centre d’instruction pour officiers de réserve.
Avant son départ, alors qu’ils se chamaillaient, comme à leur habitude, tout en se caressant Manon lui dit :
— Nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve, avant que tu ne partes au front, je veux être ta femme !
Joignant le geste à la parole, elle attira Sébastien sur elle pour lui offrir sa virginité et sentir son amant en elle… Elle exulta de plaisir lorsqu’elle sentit le sperme de son amant gicler dans sa chatte, provoquant son orgasme.
*****
Son écolage d’officier terminé, il fut affecté à l’artillerie, avec la ...
... responsabilité d’une batterie hippomobile. Cela lui offrait l’avantage de ne pas croupir au fond d’une tranchée, les batteries étant légèrement en retrait du front. Du fait de sa mobilité, son unité se déplaçait également suivant les besoins et l’évolution du front. Il y avait au sein de son peloton une bonne ambiance fraternelle, ses hommes l’appréciaient pour ses qualités humaines.
Au lieu de vivre dans la boue, ils s’arrangeaient en général pour bivouaquer dans des bâtiments abandonnés, bien souvent en ruines. Ils se trouvaient en Champagne et, de temps à autre, découvraient dans un de leur bivouac, au fond d’une cave, quelques bouteilles abandonnées auxquelles ils faisaient honneur pour oublier quelques instants la précarité de leur sort de combattants.
Si sa situation était meilleure que celle des poilus dans leurs tranchées, les semaines se suivaient, les mois et bientôt les années, sans que la situation ne changeât.
Les permissions étaient rares, et rarement suffisantes pour que Sébastien puisse rejoindre son village. Lorsque cela arrivait, c’est avec Manon qu’il passait les quelques heures de liberté, la plus grande partie au fond d’un lit, ou au bord de la rivière si le temps le permettait, à faire l’amour. Se demandant à chaque fois si ce n’était pas la dernière fois.
Manon me raconte :
Lors d’une permission de Sébastien, la cousine Yvette était elle aussi présente à l’occasion d’un mariage. Après le banquet, dans l’après-midi, Sébastien et elle s’éclipsaient ...