Voisins, voisines…
Datte: 03/11/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Emile, Source: Hds
... maintenant mon statut social et, sans doute, le petit nom dont ils m’affublent pour parler de moi entre eux, mais qu’importe ! Par beau temps, nous nous promenons à poil sur les pelouses du campus et disposons de nos corps au bord de la rivière. Certains restent habillés et ne dévoilent que le strict nécessaire au moment de me faire l’amour. Ils et elles ne portent généralement aucun sous-vêtement pour faciliter une relation sexuelle furtive. Lorsque le temps est gris, je dispose d’une salle de réunion dotée d’un grand miroir. Mes partenaires s’y dénudent facilement pour mon plus grand plaisir. J’adore, pendant l’acte sexuel, regarder dans la glace le mélange entre ma peau claire et d’autres bronzées, jaunes ou noires. Souvent, je suis l’objet d’une attention collective multicolore. Les africains et les arabes me lutinent souvent avec un grand respect et peu d’imagination. Les orientaux comme les perses ou les saoudiens poussent le plaisir à ses limites. Moment sublime ou ces nombreux corps nus s’agitent avec une indécence parfaite au service de mes sens ! Le personnel de la cité vient prélever sur mon corps le prix de son silence, notamment la directrice, artiste en ...
... vocalises amoureuses. Je la prends parfois, après la fermeture, sur le bureau d’accueil. Les ouvriers de maintenance, rois des sous-sols, préfèrent me profaner dans leur domaine.
Bref, mon quartier, depuis cette date, s’est érotisé. Dans ce contexte, je suis devenu une sorte de mascotte dont les orifices et organes sexuels sont à la disposition d’une collectivité gourmande et diverse. Je facilite la rencontre et je suppose avoir facilité des liaisons amoureuses de tous ordres. Lorsque j’effleure ma peau, je pense à eux tous sans aucun jugement. Ma poitrine et mon dos, mes cuisses et mes bras, mon sexe et mon cul, mes mains et mes pieds, ma tête surtout avec ma langue avide, s’érotisent à l’idée qu’ils vont bientôt me toucher, avec leur sexualité à eux, parfois rude et perverse, parfois douce et enveloppante. Je les attends, je les espère, je les veux de toute ma capacité érotique, de toute ma sensualité. Souvent mon dos se creuse, mon souffle devient court et une curieuse sensation monte de mon bas ventre. Viens que je t’accueille au plus profond de moi. Tout mon être t’attend sans tabou ! En un mot, je suis à tous et ne m’appartiens plus. Je suis le passeur de l’amour.