1. La vengeance de la louve (1)


    Datte: 31/10/2019, Catégories: Divers, Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... Il tourne autour de moi, fou de ce besoin de me prendre que je reconnais bien lorsque je le vois. Je suis bien d’accord, et je sais que dorénavant ce sera la dernière jouissance de sa vie de chien.
    
    Je me suis allongée dans la trace de neige et il n’a d’autre choix que celui de me monter. Il s’acquitte de sa tâche avec fougue. Je hurle sous l’intromission de sa pine et il commence alors une cavalcade qui devrait m’amener à satisfaire mon appétit et mon besoin de procréation. Peu m’importe qu’il ne soit plus qu’un lointain cousin de ceux de ma race. Je m’en moque éperdument là.
    
    Rex est jeune, plein de ressources et je dois dire qu’il me couvre plutôt bien. Il se fait presque délicat pour me mordiller la peau du cou, juste derrière ma crinière. Je laisse aller la musique et nous restons de longues minutes à peaufiner ce coït qui, s’il est pour le chien le premier, ne sera suivi d’aucun autre. Je me suis jurée que ce serait sa fête et pour l’heure, mieux vaut qu’il profite de mes largesses.
    
    Je suis maintenant bien consciente que la phase de notre accouplement en est à son apogée. Il noue en moi et nous risquons bien d’être collés pour un long moment. Mais non, j’ai bien senti son sperme qui entrait dans mon vagin et il est trop jeune pour savoir attendre. J’avance au moment où le nœud est sur le point de se former. Mon jeune amant se retrouve donc évincé, éjecté de mes chairs. Je suis patiente, je me lèche un peu, et vois son pénis qui se recalotte rapidement. Voilà ...
    ... mon bonhomme, tu es prêt pour le sacrifice.
    
    — xxxXXxxx —
    
    Rex est couché pas très loin de moi. Je me retourne et il espère sans doute une caresse de reconnaissance de ma part. C’est moi qui viens minauder à ses côtés. Il semble tout heureux et c’est cet instant-là que je choisis pour bondir. Ma gueule largement ouverte se referme sur son cou. Les longs crocs acérés de mes mâchoires se serrent sur ses vertèbres de chien. Il hurle, longue plainte de surprise, mais ne peut plus faire un seul mouvement.
    
    Je tiens bon la prise, ne lâchant plus rien et le bruit sinistre des os que se brisent est comme un coup d’arrêt à sa jeune vie. Son patron saura ce qu’il en coute de s’en prendre à une louve. Je regarde avec un total désintérêt, la dépouille encore chaude de celui qui quelques minutes auparavant savourait le bonheur de me sauter. Et je songe avec délice que ma vengeance est parfaite. De plus si ses descendants sont à son image, je leur inculquerai tout mon savoir.
    
    Dans le ciel de cet Alaska qui m’a vu naitre, la lune monte lentement. La nuit est froide, et le chien mort va servir à la vie d’autres animaux de cet univers impitoyable. Chacun son chemin et qui sait, demain c’est ma carcasse qui sera peut-être sur le bord d’une piste. J’ai vu dans la pénombre les charognards qui déjà se faufilaient entre les cimes des sapins. Ici, dans mon monde même la mort est utile à tous les vivants. Et je file vers mon destin.
    
    Il me reste à retrouver le maître de celui qui est le ...
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