1. Le meilleur de la famille (4)


    Datte: 29/10/2019, Catégories: Erotique, Auteur: Orchidée, Source: Xstory

    ... côte-à-côte, anesthésiées par une soirée riche en sensations après la première sortie dans un club de rencontre pour femmes. La présence de Camille laissait augurer de merveilleuses vacances, on pourrait aussi se voir après la rentrée, et pourquoi ne pas emménager ensemble ; d’autres étudiants faisaient chaque jour le trajet de Nîmes à Montpellier. La fac, l’amphithéâtre, les soirées étudiantes animées sur le campus, la prof de lettres avait les traits de Viviane...
    
    L’étrange association d’idées me tira du sommeil, les pensées prenaient racines dans la moindre faille d’un cerveau en surchauffe. La pendulette affichait 6 h 30, un jour pâlot par la fenêtre peignait la chambre d’un blanc cassé reposant. Au moins, je pouvais aller boire un verre d’eau puis revenir me coucher sans réveiller ma jolie Camille avec un minimum de précautions. Une pause à la porte m’offrit le plaisir indicible d’entendre son léger ronflement.
    
    Le lit vide à mon retour me fit sourire. Je me rendormis, bercée par l’espoir de sentir son odeur quand elle reviendrait des toilettes. Le léger toc-toc à la porte m’arracha à une bienheureuse léthargie. Depuis combien de temps Ludivine m’observait ? Impossible à dire. L’éloquence du regard sombre trahissait des intentions inavouables. Je souris afin de lui signifier mon consentement, la femme d’expérience allait me révéler les secrets de l’amour.
    
    La robe de soirée glissa au sol, dévoilant les rondeurs d’une silhouette pulpeuse. La grosse veine dans le ...
    ... cou palpitait en témoignage d’un irrépressible désir. Les seins, plus petits que les miens, affirmaient une arrogance toute féminine. Mon regard en suivit le dessin jusqu’à l’arrondi de la hanche puis se focalisa sur la toison bouclée du mont de Vénus qui masquait le ventre bombé. Tata s’approcha du lit à pas feutrés, pour ne pas réveiller Camille.
    
    Elle s’allongea sous le drap lisse, son corps épousa aussitôt mes formes. Des lèvres sur les miennes révélèrent la douceur sucrée d’un fruit de saison. Ludivine allait-elle se contenter de m’embrasser toute la nuit comme sa fille par crainte d’essuyer un refus ? Mon corps réclamait une autre exubérance, celle d’une préceptrice certes attentionnée, mais audacieuse. La main de Camille sur la tête de sa mère contraignit celle-ci à faire preuve d’initiative. La bouche de la cousine remplaça celle de tata sur mes lèvres.
    
    Toujours sous l’influence de sa fille, guidée par les doigts empoignant ses cheveux, elle se décida enfin à me révéler ses secrets. Faire l’amour, quel merveilleux concert de sensations ! Aussi avide de comprendre qu’ignorante, soumise aux volontés conjuguées de tata et de la cousine, je leur offris mes premiers émois avec une confiance aveugle. Bientôt, trop tôt pour me laisser le temps de savourer, la chaleur diffuse à travers mes cellules se transforma en un énigmatique plaisir. »
    
    Une fabuleuse perception irradia soudain chacune de mes terminaisons nerveuses. Je me réveillai pour de bon, frissonnante, le ...
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