Le Téléphone sonne, tu décroches (1) - Histoires de Sexe

Le Téléphone sonne, tu décroches (1)

... au contraire, de prendre votre temps pour faire cet entretien. Il faut qu’il soit bien fait et puis, pour moi, c’est très agréable d’avoir une compagnie aussi charmante que la vôtre. Je suis seule toute cette journée et un peu triste de ne pouvoir parler à personne. Maintenant que vous êtes là, je ne vous lâche plus et je ferais tout pour vous retenir le plus longtemps possible.
— Tout.
— Oui, tout. Vous avez bien entendu.
— !!!????
— Je vous prépare une tasse de café et je vous passe le dossier de l’alarme.

Elle referme la porte et lui propose de passer à la cuisine le temps qu’elle recherche ce fameux dossier.

J’ai mon cœur qui bat la chamade et, mon sexe, retenu dans mon pantalon, me fait mal tellement il est tendu. Je la vois arriver dans ma direction afin d’ouvrir complètement la porte qui me servait de paravent, m’adresse un clin d’œil et repart vers la cuisine.

Elle y a été très fort tant dans son exhibition qu’en parole. Éric ne résistera pas longtemps face à de tels arguments, mais je le perçois un peu timide.

Je ne bouge pas de mon petit endroit. Il est vrai que je ne vois plus grand-chose simplement un coin de la pièce avec l’extrémité de la table et une chaise, mais j’entends distinctement ce qu’ils peuvent se dire.

Éric s’installe sur une chaise, mais je ne l’aperçois pas. Par contre, je visionne bien mon épouse qui reste debout en bout de table et lui passe les papiers nécessaires. J’entends bien qu’il lui demande quelques explications et mon ...

... épouse se penche un peu afin de lui indiquer les bons formulaires à remplir. Elle sait vraiment comment s’y prendre quand elle le veut parce que, de ma place, je peux apercevoir son sein par l’échancrure de son chemisier largement ouvert. Je suppose qu’Éric a la même vision, mais en gros plan.

Rien de concret ne se passe et je sais que cela doit agacer mon épouse qui pourtant, il faut l’avouer, en fait un maximum dans la provocation. Elle reste un moment penchée et va même jusqu’à poser les deux coudes sur la table ce qui donne au jeune homme une vue imprenable sur sa poitrine libre de toute contrainte.

— Je vous fais une tasse de café ?
— Volontiers.

Elle se redresse un peu agacée et s’occupe de lui servir le café et à nouveau se penche un peu plus face à lui.

— Vous permettez que je continue à faire mon travail de ménagère ?
— Oui bien sûr !

Elle descend à la cave et remonte les bras chargés de ses strings qui pendaient sur le fil. Elle les dépose face à Éric qui, à mon avis, redresse la tête, car mon épouse lui décroche un large sourire.

— Ce sont mes strings que j’avais mis à sécher et il y en a beaucoup et je pense faire un tri. Je ne vous dérange pas ?
— Bien au contraire. Ils sont magnifiques et très spéciaux. Je crois que je n’ai jamais vu rien de pareil.
— Votre femme en porte ?
— Je ne suis pas marié, mais j’aime la lingerie féminine, je la trouve très sensuelle, mais il faut qu’elle soit bien portée et peu de femmes ont un corps approprié.
— ...