Échec et mat
Datte: 22/10/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
handicap,
plage,
amour,
Oral
pénétratio,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... hurle de nouveau, scandant chaque syllabe en frappant le sol de sa canne :
— Mais ne m’appelez plus « la vioque » !
Zanotchka rit et enfouit son visage dans mon cou.
Arrivés dans l’appartement, je vais droit à la chambre et la dépose sur le lit. Je la dévêts tendrement et me désape en vitesse. Une fois nus, elle vient sur moi. La mine faussement sévère, elle déclame :
— Tu es puni : je ne te regarde pas. Tu m’auras tout fait, ce soir : d’abord ta tante, et maintenant je suis devenue grosse.
Effectivement, elle m’à-califourchonne et s’assied sur mon bas-ventre en me tournant le dos. Je ne suis tout de même pas déçu : j’ai une vue sublime sur ses fesses et sa chute de reins. Je ne sais pourquoi, mais elle me fait penser à Otto von Guericke** et ses hémisphères de Magdebourg.
Cette vue rigidifie la meilleure partie de mon anatomie.
— Tu peux me punir comme ça autant de fois que tu veux.
— Ah, ça chatouille… Arrête !
Je viens de laisser traîner un doigt dans sa raie culière, histoire de vérifier si les hémisphères du vieil Otto sont bien soudés. La surprise la fait se contracter autour de mon nœud.
Bien entendu je recommence, faisant fi de ses injonctions. Elle se cambre, ramène ses mains sur mes hanches ; elle cherche un peu son équilibre. Je lui tiens les poignets.
— Arrête, que je…
Elle termine sa phrase dans un râle, tout le corps crispé ; elle vient de jouir. Tout comme moi.
Toujours empalée, elle se laisse aller sur mon torse. Je ...
... saisis ses deux autres hémisphères qui eux aussi me ramènent à mes cours de physique : comment font-ils pour résister à la gravité ?
— Reste cette nuit. Ne me laisse pas seule.
— Je ne te lâche plus.
Faudra quand même que je remercie cette vieille bique de tante Huguette.
~o~
Ensuite ?
Chaque instant reste gravé dans ma mémoire.
D’une série de séjours à la clinique. D’abord quelques semaines de chirurgie réparatrice sur sa joue. Puis une autre hospitalisation pour la pose de petits capteurs dans ses muscles de la cuisse, pour terminer par une prothèse réagissant à ses influx nerveux. Un petit bijou de technologie ; un bidule qui vient d’Islande et payé par l’assurance.
La voir entrer dans la salle en marchant fait bondir mon cœur : je suis aussi ému qu’un père qui voit son enfant faire ses premiers pas. Bien sûr, elle doit utiliser des béquilles ; plus pour très longtemps, selon son chirurgien.
Elle me regarde avec un adorable sourire en coin.
— Heureux ?
— M’accorderas-tu la prochaine danse ?
Elle éclate de rire.
Chaque jour elle va à l’hôpital faire de la rééducation. En deux semaines, elle a laissé les béquilles au placard. Elle monte et descend les escaliers seule. Au bout de six mois, elle marche comme moi. Elle a juste besoin d’une canne, que je lui offre.
Une canne au pommeau de circonstance : un cœur.
~o~
Ce soir, je l’ai invitée au restaurant, Le Chat Perché. J’en avais eu de bons échos, mais surtout il se trouve près du Jardin ...